Dépistage du cancer du poumon : la FNMR interpelle à nouveau les pouvoirs publics
MARDI 11 FéVRIER 2020
Suite aux bons résultats de la récente étude NELSON, la FNMR vient réitérer, par communiqué, sa demande auprès des pouvoirs publics d’étudier la mise en place du dépistage du cancer du poumon par scanner low dose.

La Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) vient de réitérer, par communiqué, sa volonté de voir mettre en place une campagne de dépistage du cancer du poumon par scanner low dose.
Le cancer du poumon est un des cancers les plus fréquents en France et dans le monde et la technologie est maintenant mature pour faire bénéficier aux populations à risque d’un examen simple, non invasif et très peu irradiant dans le but d’identifier plus précocement la survenue de cette pathologie.
La FNMR s’appuie, pour étayer sa communication, sur la récente étude néerlando-blege NELSON que nous avons détaillée dans un précédent article et qui fait état d’une mortalité significativement réduite chez les patients ayant bénéficié d’un dépistage et d’un suivi à 10 ans. Plusieurs autres études, en Europe et aux Etats-Unis, ont déjà montré les apports d’un tel processus pour les patients.
Au cours des années passées, la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) a saisi des parlementaires afin qu'ils déposent des amendements pour une expérimentation du dépistage dans une ou deux régions françaises. Elle regrette aujourd’hui que ces amendements n'aient pas été retenus. Mais l’étude NELSON l’incite à renouveler cette demande afin de ne pas générer de la perte de chance pour des milliers de patients.
La FNMR se dit prête, avec les pouvoirs publics, à s'engager dans cette action de santé publique et souhaite voir la Ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, étudier les modalités de mise en œuvre de ce dépistage.
Bruno Benque