LE CENTRE D'IMAGERIE DE CANCÉROLOGIE INAUGURÉ AU CHU DE POITIERS
JEUDI 12 NOVEMBRE 2015
Avec l'inauguration du nouveau centre d'imagerie en cancérologie, le CHU de Poitiers complète les équipements du Pôle régional de cancérologie grâce à la constitution d'un GIE public-privé, avant la modernisation de son parc de radiothérapie prévue pour 2016.
Le CHU de Poitiers adapte ses structures aux besoins de son bassin de population. Après l'annonce officielle de sa constitution en CHR, résultat de sa fusion avec le CH de Montmorillon, il vient d'inaugurer, le 9 novembre 2015, un nouveau centre d’imagerie en cancérologie, équipé d’un scanner 64 barrettes et d’une IRM 1,5 Tesla.
Cette unité a fait l'objet de la création d'un groupement d’intérêt économique (GIE) entre le CHU et la société scanner-IRM Poitou-Charentes, pour compléter le plateau technique du pôle régional de cancérologie, déjà équipé d’un scanner de simulation de radiothérapie et de deux TEP. Jean-Pierre Dewitte, administrateur du GIE, Directeur général du CHU et par ailleurs nouveau Président de la Conférence des directeurs généraux de Centres Hospitaliers Régionaux et Universitaires, a vanté "l’intelligence de la conduite de ce projet avec les radiologues libéraux, permettant d’offrir aux patients pris en charge en ambulatoire un parc d’imagerie remarquable, unique en France au sein d’un établissement public".
Le centre d'imagerie entre dans le cadre du projet de prise en charge globale en cancérologie débuté en 2009 par la création du Pôle régional dédié suivi, en 2012, de l'acquisition d'un TEP au sein du GIE Positon Poitou-Charentes. "L’ouverture de ce centre remarquable est une double satisfaction, à la fois en tant que médecin imageur et président du comité départemental de la Ligue contre le cancer, se félicite le Dr Philippe Chartier, administrateur du GIE, radiologue et président de la SAS scanner-IRM du Poitou-Charentes. À terme, les possibilités de superposition d’images, offertes par un rapprochement avec la radiothérapie, sont aussi très prometteuses".
Car outre l’ouverture de 15 lits d’oncologie médicale en 2015, le plateau de radiothérapie devrait connaître une amélioration de son parc de machines en 2016. L'ensemble de ces évolutions profitera donc en premier lieu aux patients, par un accès aux traitementsplus rapides et de meilleure qualité. Mais les responsables du CHU y voient également un argument qualitatif qui leur permettra d'attirer les étudiants en médecine et les praticiens libéraux.
Bruno Benque