Vous êtes dans : Accueil > Actualités > Scanner > CT SmartWorkflow : Precise Image et Precise Position, un tandem pour du low dose en routine sans concession sur la qualité de l’image  

CT SmartWorkflow : Precise Image et Precise Position, un tandem pour du low dose en routine sans concession sur la qualité de l’image  

LUNDI 09 MAI 2022 Soyez le premier à réagirSoyez le premier à réagir

Le scanner Philips Incisive CT embarque avec CT SmartWorkflow nombre de fonctionnalités faisant intervenir l’intelligence artificielle pour, notamment, simplifier l’installation des patients, améliorer la qualité des images et réduire significativement l’irradiation des patients. Nous avons rencontré le Dr Jean Goupil, Praticien hospitalier radiologue et le Dr Joël Greffier, Physicien, tous deux exerçant au CHU de Nîmes où une modalité de ce type est installée, pour un retour d’expérience détaillé.

Philips

Thema Radiologie : Le CHU de Nîmes a fait le choix, en septembre 2021, au sein de l’unité d’imagerie de l’Institut de cancérologie du Gard, de faire l’acquisition d’un scanner Incisive CT équipé de la solution CT SmartWorkflow. Quels sont les apports de cette modalité pour la prise en charge en imagerie oncologique ?

Dr Jean Goupil : Le nom de cette solution (CT SmartWorkflow) vient sans doute de sa capacité à nous faire gagner du temps et de l’énergie dans la mise en place des patients et dans l’acquisition des images. Elle fait l’unanimité auprès des manipulateurs quant à son ergonomie, avec notamment la tablette qu’ils peuvent utiliser pour différentes fonctionnalités, comme mobiliser le plateau, administrer l’injection de produit de contraste ou déclencher les rayons X. Et comme nous ne réalisons presque exclusivement que des examens injectés, cette machine nous simplifie la vie et nous aide à travailler plus rapidement, ce qui nous permet d’améliorer le temps passé par le manipulateur avec le patient. Nous pourrions aussi réaliser plus d’examens, mais cela ne correspond pas à notre philosophie.

« Un réseau neuronal entraîné sur patients à reproduire des images filtrées à partir des données brutes à faible dose »

T.R. : Cette solution CT SmartWorkflow embarquée sur l’Incisive CT permet des réductions de doses sans concessions à la qualité d’image. Pouvez-vous nous en décrire le fonctionnement ?

Dr Joël Greffier : Tout d’abord, dans CT SmartWorkflow, il y a Precise Position, le repérage effectué par des caméras équipées d’un algorithme d’IA, installées au plafond dans la zone d’examen, afin de placer automatiquement le patient à l’isocentre du scanner et d’identifier son morphotype. Ceci permet d’améliorer la précision du positionnement du patient et uniformiser/homogénéiser les pratiques entre les manipulateurs. Un patient bien centré à l’isocentre permet d’améliorer la modulation d’intensité et donc de réduire les doses et améliorer la qualité de l’examen.

Ensuite, il y a Precise Image un algorithme de reconstruction des images qui est basé sur du deep learning. Le réseau neuronal de cet algorithme est entrainé à reproduire l'apparence (amplitude et texture du bruit) des images de rétroprojection filtrée à dose normale à partir des données brutes de scanners à faible dose. Pour éviter de surexposer les patients, les images à faible dose sont générées à partir des images à dose normale en utilisant une technique de simulation pour modéliser avec précision les photons et le bruit électronique. Cet algorithme est constitué de 5 niveaux : Plus dur/Dur/Standard/Mou/Plus Mou.

« Des niveaux d’irradiation très bas pour du low dose en routine »

T.R. : Que vous apporte, dans votre pratique, cette nouvelle méthode de reconstruction des données brutes ?

Dr Joël Greffier : Par rapport à l’algorithme itératif disponible (iDose4) sur ce scanner, les niveaux de bruit sont plus faibles et la résolution spatiale est améliorée avec les niveaux Standard/Mou/Plus Mou. La texture de l’image est moins lissée avec tous les niveaux sauf avec Plus Mou. Nous utilisons maintenant cet algorithme en routine pour tous nos protocoles, la plupart du temps, le niveau Mou. Les radiologues sont satisfaits de la qualité globale et diagnostique des images la plupart du temps et nous faisons remonter à Philips nos questions et demandes pour contribuer à l’amélioration continue de cette solution dont nous sommes parmi les premiers utilisateurs.

T.R. : Et en termes de dosimétrie, on peut imaginer que la diminution des mA fait diminuer d’autant l’irradiation du patient ?

Dr Joël Greffier : Nous évaluons en effet les doses délivrées pour tous les patients exposés sur cette machine toutes les semaines. Après optimisation des paramètres d’acquisition et de reconstruction notamment l’utilisation de Precise Image, pour les différents protocoles, nos niveaux de doses se situent au niveau du 25ème percentile des NRD, ce qui correspond à des acquisitions basses doses. Nous expérimentons également, en pré-clinique, la possibilité de faire de l’ultra-low dose pour des explorations à fort contraste spontané comme le thorax ou l’ostéoarticulaire. 

T.R. : Quels sont les retours des utilisateurs au quotidien dans leur pratique ?

Dr Jean Goupil : Pour les manipulateurs, nous l’avons déjà évoqué, l’ergonomie de la modalité, qui permet une installation du patient plus facile, est très appréciée. Pour les praticiens, la suppression du bruit sur l’image et l’amélioration des contours, tout en lissant les contrastes, offre un confort de lecture et un surcroît de confiance et de sécurité dans l’interprétation des images.

Propos recueillis par Bruno Benque


Le CHU de Nîmes lance le projet FERIAS en faveur de l'imagerie spectrale
11/04/2024 : Le projet FERIAS, qui vient de voir le jour au CHU de Nîmes, va mettre en œuvre des sessions de formation et des travaux de recherche autour de l’imagerie spectrale à travers l’acquisition de trois scanners. Il fait l’objet d’un partenariat avec Philips.

Mieux évaluer le risque cardiovasculaire lors du dépistage du cancer par TDM
20/03/2024 : Dans une étude publiée dans l'American Journal of Roentgenology (AJR), des chercheurs coréens définissent une méthode de caractérisation des calcifications de l’artère coronaire lors du dépistage du cancer du poumon par TDM low dose. Ce protocole n’utilise pas le gating ECG et est accompagné d’un logiciel d’IA qui fournit des informations qualitatives des CAC.

Le protocole TDM surrénales inapproprié pour identifier la malignité des nodules hétérogènes
12/03/2024 : Selon une étude publiée dans l'American Journal of Roentgenology (AJR), la tomodensitométrie suivant le protocole surrénalien a une utilité limitée dans l'évaluation des nodules surrénaliens hétérogènes. La sensibilité et la spécificité identifiées dans ce type de nodules est faible, comparées à celles appliquées aux nodules de petit volume et homogènes.

Dépistage du cancer du poumon : quatre nouvelles villes intégrées à l'étude CASCADE
11/03/2024 : Dans le cadre des expérimentations autour du dépistage organisé du cancer du poumon, quatre nouvelles villes sont sur le point de participer à l’étude Cascade dédiée à cette problématique. 1 800 femmes ont déjà bénéficié de ce programme.

La TDM à comptage photonique à ultra-haute résolution déclasse les lésions calcifiées
27/02/2024 : Selon une nouvelle étude publiée dans la Revue Radiology, un détecteur à comptage photonique à ultra-haute résolution spatiale améliore l'évaluation de la maladie coronarienne, permettant une reclassification inférieure de la maladie chez 54 % des patients. La technologie a le potentiel d’améliorer la prise en charge des patients et de réduire les interventions inutiles.

LA TDM pour identifier la nécrose provoquée par l'occlusion irréversible du grêle
14/02/2024 : Pour caractériser la composante irréversible de l’occlusion du grêle, la tomodensitométrie (TDM) est la modalité d’exploration de choix. Dans une étude publiée dans la Revue Radiology, des chercheurs chinois ont pu identifier une occlusion irréversible par l’atténuation du grêle à la TDM.

Un consortium scientifique international édite une mise à jour du référentiel C-RADS
05/02/2024 : Le référentiel de comptes rendus standardisés de la coloscopie virtuelle (C-RADS), qui est l’un des plus anciens, vient de faire l’objet d’une mise à jour par un consortium international de chercheurs. Cette nouvelle version, publiée dans la Revue Radiology, introduit une nouvelle catégorie pour les rétrécissements diverticulaires de masse.

Un modèle d'évaluation fine du score d'emphysème par TDM quantitative
24/01/2024 : Afin d’obtenir des scores d’emphysème quantitativement plus fins, des chercheurs suédois ont testé un modèle par TDM du poumon entier. Dans une étude publiée dans la Revue European Radiology, ils montrent que ce modèle SWES est pertinent pour évaluer l’emphysème ou l'obstruction des voies respiratoires.

Une nouvelle étude promeut le comptage photonique pour l'évaluation de la sténose coronaire calcifiée
12/01/2024 : Selon une étude allemande publiée dans l'American Journal of Roentgenology (AJR), la tomodensitométrie à comptage de photons avec reconstruction d'imagerie monoénergétique virtuelle (VMI) semble pallier aux limites de la quantification de la sténose sur le coroscanner. Ce travail a utilisé la coronarographie comme référence pour la comparaison.

Les apports du comptage photonique dans l'angioscanner sous-poplité
08/01/2024 : Selon l'American Journal of Roentgenology (AJR), l'utilisation d'un scanner à détecteur de comptage de photons peut améliorer sensiblement l'évaluation vasculaire chez les patients atteints de maladie artérielle périphérique. Une étude américaine a en effet comparé cette technologie avec la TDM classique pour l’évaluation du système artétiel sous-poplité.


Quid de l'utilité de l'IRM pour l'exploration du genou et de la hanche du sujet d'a^ge moyen ou avancé ?
15/04/2024 : Selon une étude publiée dans l'American Journal of Roentgenology (AJR), c'est l'arthrose, et non l'âge, qui pourrait jouer le plus grand rôle dans la détermination de l'utilité de l'IRM chez les patients de 45 ans et plus souffrant de douleurs à la hanche ou au genou. C’est une revue documentaire qui a permis aux chercheurs d’arriver à ce résultat.

Le CHU de Nîmes lance le projet FERIAS en faveur de l'imagerie spectrale
11/04/2024 : Le projet FERIAS, qui vient de voir le jour au CHU de Nîmes, va mettre en œuvre des sessions de formation et des travaux de recherche autour de l’imagerie spectrale à travers l’acquisition de trois scanners. Il fait l’objet d’un partenariat avec Philips.

VIH : corrélation entre épaisseur de paroi coronaire et fonction cardiaque altérée
11/04/2024 : Une nouvelle étude Radiology : Cardiothoracic Imaging montre une corrélation entre augmentation de l’épaisseur de la paroi des coronaires et altération de la fonction diastolique chez les personnes asymptomatiques vivant avec le VIH. Ces résultats pourraient leur être bénéfiques par une prise en charge plus précoce.

Nouvelles procédures de stenting de carotides en vidéo
10/04/2024 : Dans notre série de procédures interventionnelles en vidéo, nous vous présentons aujourd’hui différentes procédures récentes de traitement endovasculaire d’artères carotides.

Réduction de dose significative en TDM grâce à la reconstruction itérative avancée
10/04/2024 : L’utilisation d’un modèle de reconstruction itérative modélisée avancée en tomodensitométrie thoracique permet une réduction significative de la dose sans perte de la qualité de l’image. C’est ce que rapportent des chercheurs suédois dans un article publié dans la Revue Radiation Protection Dosimetry.

Les micro-ondes comme alternative pour traiter le carcinome papillaire de la thyroïde
09/04/2024 : Dans une étude menée dans 10 centres, l'ablation par micro-ondes du carcinome papillaire de la thyroïde est proposée comme alternative à la chirurgie. Ce travail, publié dans la Revue Radiology, montre des taux de survie sans progression équivalents et moins de complications pour l’ablation par micro-ondes que pour la chirurgie.

Un modèle d'IA plus performant pour identifier les patientes éligibles à une mammographie supplémentaire
09/04/2024 : Une étude suédoise publiée dans la Revue Radiology teste AISmartDensity pour l’identification des patientes éligibles à une imagerie supplémentaire après une mammographie de dépistage négative. Ce travail montre une plus grande eficacité de ce modèle par rapport aux outils classiques de mesure de densité des seins.

Guidelines européennes pour l'hystérosalpingographie
08/04/2024 : La vieille polémique concernant le produit de contraste iodé à utiliser pour réaliser une hystérosalpingographie subsiste dans la communauté radiologique. Faut-il utiliser un produite de contraste à base d’huile ou à base d’eau ? Une étude européenne publiée dans le Journal European Radiology émet une guideline pour ce type d’exploration.

Les praticiens libéraux annoncent une grève totale à partir du 3 juin 2024
08/04/2024 : Dans la foulée de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP), les médecins libéraux annoncent se joindre au mouvement de grève totale qui débutera le 3 juin 2024. Il s’agit de montrer leur désaccord devant les écarts annoncés par le Gouvernement entre le financement des établissements publics et celui des privés.

Les vrais chiffres de la consommation électrique de l'interventionnel en mode repos
04/04/2024 : Selon une toute nouvelle recherche publiée dans l'American Journal of Roentgenology (AJR), la mise hors tension des systèmes d'imagerie interventionnelle inutilisés en présente des avantages substantiels en matière de durabilité environnementale. Les chercheurs ont obtenu des résultats significatifs en installant des capteurs de puissance sur les modalités d’imagerie interventionnelle.


Guidelines européennes pour l'hystérosalpingographie
08/04/2024 : La vieille polémique concernant le produit de contraste iodé à utiliser pour réaliser une hystérosalpingographie subsiste dans la communauté radiologique. Faut-il utiliser un produite de contraste à base d’huile ou à base d’eau ? Une étude européenne publiée dans le Journal European Radiology émet une guideline pour ce type d’exploration.

Découverte des premières images cérébrales d'Iseult, l'IRM 11,7T
02/04/2024 : La plateforme d’IRM à 11,7T nommée Iseult a été présentée ce 2 avril 2024. Cette modalité, qui a bénéficié d’un partenariat scientifique et industriel à grande échelle, a montré ses premières images alliant une résolution spatiale inégalée et des niveauxde contraste jamais atteints.

Le CHU de Nîmes lance le projet FERIAS en faveur de l'imagerie spectrale
11/04/2024 : Le projet FERIAS, qui vient de voir le jour au CHU de Nîmes, va mettre en œuvre des sessions de formation et des travaux de recherche autour de l’imagerie spectrale à travers l’acquisition de trois scanners. Il fait l’objet d’un partenariat avec Philips.

Réduction de dose significative en TDM grâce à la reconstruction itérative avancée
10/04/2024 : L’utilisation d’un modèle de reconstruction itérative modélisée avancée en tomodensitométrie thoracique permet une réduction significative de la dose sans perte de la qualité de l’image. C’est ce que rapportent des chercheurs suédois dans un article publié dans la Revue Radiation Protection Dosimetry.

La myostéatose identifiée par scanner associée à un risque de mortalité élevé
18/05/2023 : Selon une étude américano-belge publiée dans la Revue Radiology, les adultes asymptomatiques présentant une myostéatose courent un risque accru d'événements indésirables majeurs et de décès. Les chercheurs ont comparé ce risque à celui provenant du au tabagisme ou du diabète de type 2.

Les praticiens libéraux annoncent une grève totale à partir du 3 juin 2024
08/04/2024 : Dans la foulée de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP), les médecins libéraux annoncent se joindre au mouvement de grève totale qui débutera le 3 juin 2024. Il s’agit de montrer leur désaccord devant les écarts annoncés par le Gouvernement entre le financement des établissements publics et celui des privés.

La radiologie française rappelée à l'ordre quant à l'exercice illégal de la profession de MERM
02/04/2024 : Alors que des informations relatives à la pratique illégale de la profession de MERM nous arrivent de plus en plus fréquemment, le CNPMEM a réagi en interpelant le G4. Il rappelle, dans une lettre, les radiologues à leurs responsabilités et souhaite sensibiliser tous les professionnels de Santé devant ces pratiques dangereuses pour la qualité de la prise en charge radiologique des patients.

La CNAM publie les chiffres en hausse des fraudes à l'Assurance maladie
03/04/2024 : La CNAM est fortement engagée dans la lutte contre les fraudes à l’Assurance maladie. Les professionnels et les assurés sont concernés par des hausses de 50% en un an de fraudes détectées et les objectifs sont encore à la hausse dans un futur proche.

Un modèle d'IA plus performant pour identifier les patientes éligibles à une mammographie supplémentaire
09/04/2024 : Une étude suédoise publiée dans la Revue Radiology teste AISmartDensity pour l’identification des patientes éligibles à une imagerie supplémentaire après une mammographie de dépistage négative. Ce travail montre une plus grande eficacité de ce modèle par rapport aux outils classiques de mesure de densité des seins.

Tumeurs des VADS : le PET Scan mieux que l'IRM ?
07/06/2017 : La sensibilité de la TEP/TDM-FDG semble supérieure à l’IRM pour le diagnostic des tumeurs primitives des VADS. C’est ce que révèle une étude publiée dans le Journal de Médecine Nucléaire.