De l'impact psychologique des faux-positifs dans les images de mammographies
MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013
Vu dans Annals of Family Medecine, une étude portant sur les conséquences psychologiques pouvant survenir chez des patients ayant présenté des faux-positifs lors d'une mammographie de dépistage. Ces répercutions seraient en effet supérieures que chez les patientes pour lesquelles un cancer du sein a été effectivement diagnostiqué.
Une étude danoise sur le ressenti psychologique des patientes
Les avantages des programmes de dépistage du cancer du sein ne sont plus à démontrer. Mais une étude danoise fait état d'une atteinte psychologique à postériori pour les femmes ayant fait l'objet d'images pathologiques lors des mammographies de dépistage. Cette enquête montre que les femmes ayant présenté des faux positifs sont plus atteintes psychologiquement que celles touchées par une cancer authentifié.
Les patientes saines plus touchées à long termeque celles présentant un cancer
Les patientes recrutées pour cette étude ont été suivies pendant trois ans après avoir subi la mammographie de dépistage. Elles ont répondu à un questionnaire après 1, 6, 18 et 36 mois. Après 6 mois, celles ayant fait l'objet de faux positifs témoignaient d'une évolution dans leurs valeurs existentielles et leur moral, à part égale avec celles présentant un cancer diagnostiqué. Mais trois ans après, elles présentaient des troubles psychologiques plus importants que pour ces dernières.
Les récentes évolutions technologiques en faveur d'une amélioration du diagnostic des cancers du sein, outre les aspects purement morphologiques et tissulaires, sont donc de nature à améliorer l'impact psychologique que les campagnes de dépistage peuvent engendrer chez certaines patientes à long terme.
Théma Radiologie