La FNMR enquête sur les raisons l'échec de la campagne de dépistage du cancer du sein
JEUDI 01 AOûT 2024
Soyez le premier à réagirLe dépistage organisé du cancer du sein existe depuis vingt ans mais il ne mobilise pas l’ensemble des femmes éligibles à ce processus. Seulement 50% des femmes y participent, ce qui conduit les acteurs de la mammographie, FNMR en tête, à enquêter sur cette désaffection.
Alors que le dépistage organisé du cancer du sein a du mal à dépasser les 50% de participation, la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR), représentative des radiologues libéraux qui sont parmi les acteurs principaux de ce processus, a réalisé une enquête afin d’identifier les causes de cette désaffection.
Les responsables FNMR ont ainsi proposé à leurs confrères d’aller à la rencontre de toutes les femmes, celles des grandes agglomérations, comme celles des quartiers, des villes moyennes comme celles des banlieues ou des villages. Ils les ont invitées, toutes générations confondues, à témoigner de leur expérience d l’organisation du dépistage et de la mammographie en particulier. Au total, c’est près d’une soixantaine de femmes de tous âges et de tous horizons géographiques, ethniques et socio-économiques qui se sont confiées au cours de cette série d’entretiens.
Au-delà des freins couramment évoqués pour ce type d’examen, comme la douleur, l’appréhension du diagnostic, ce travail a pour objectif d’identifier l’ensemble des causes qui détournent les femmes du dépistage du cancer du sein. Et après la phase de diagnostic, vient la phase du traitement des données et la mise en commun de pistes de réflexion, de la fixation d’objectifs chiffrés et de mise en place d’actions concrètes.
Ce travail fera l’objet d’un rapport, en cours de rédaction à la FNMR et co-signé par de nombreuses associations de patientes, qui sera remis aux pouvoirs publics à l’occasion d’Octobre rose 2024 et diffusé à l’ensemble de la profession, afin que chacun s’empare du sujet et se mobilise pour dépasser le score de 50% de femmes dépistées dès 2025.
Paolo Royan