La communauté radiologique toujours mobilisée pour Octobre rose
LUNDI 07 OCTOBRE 2019
La campagne de communication Octobre rose bat son plein en ce mois d'octobre. Et même si certains ne sont toujours pas convaincus par celle-ci, la communauté radiologique, FNMR en tête, continue de se mobiliser pour donner plus d'impact à cette action de Santé publique.

Comme chaque année à pareille époque, le dépistage du cancer du sein refait surface, dans la mouvance de la campagne dédiée "Octobre Rose".
Une campagne qui ne fait toujours pas l'unanimité
Pourtant, ce type de dépistage par mammographie ne fait toujours pas l'unanimité au sein de la communauté professionnelle. Certains fustigent la composante irradiante de l'examen en lui-même, allant jusqu'à annoncer qu'ils provoquent des cancers induits pas les rayonnements ionisants. D'autres affirment que le dépistage n'est pas efficace, prétextant que le nombre plus important de cancers identifiés à l'occasion de celui-ci prend en compte les cancers peu évolués qui n'auraient pas eu de conséquences s'ils n'avaient pas été mis à jour. Or, l'objectif des campagnes de dépistage est bien de traiter les tumeurs peu évoluées avant qu'elles ne se développent et ne fassent des dégâts irrémédiables pour la Santé des patientes.
La FNMR sur le devant de la scène médiatique en octobre chaque année
Devant le pauvre argumentaire que ces détracteurs développent, nous continuons, bien évidemment, à soutenir cette campagne qui a tout de même fait ses preuves dans le monde. La Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) la soutient également et en fait la promotion dans les médias généralistes. Après BFM TV en 2017 et RTL en 2018, elle communique cette année dans le magazine ELLE, avec le groupe Kérastase en soutien, qui diffuse les affiches de la campagne et la plaquette explicative de la FNMR dans les salons de coiffure en France.
Des taux de dépistage en stagnation, voire en baisse sur certains territoires
Il s'agit, pour la Fédération, de mobiliser le plus grand nombre de femmes possible afin de donner plus d'impact à l’action de santé publique que cette campagne représente, alors que les statistiques de participation stagnent et baissent dans certains territoires. Les médecins radiologues libéraux poursuivent donc leur engagement, par un affichage dans leurs cabinets, pour inciter les femmes à se faire dépister, dès 50 ans et tous les 2 ans. Ils rappellent ainsi qu'ils assurent 80% de ce dépistage organisé du cancer du sein en France, grâce au maillage territorial de leurs cabinets, constatent que le taux de dépistage stagne et recule même dans certains territoires.
Même si cela apparaît comme un fait établi, il est nécessaire de revenir, tous les ans à la même époque, communiquer sur cette action salutaire pour bien des femmes.
Bruno Benque