L'ASN restera attentive au décret d'activités du physicien médical
JEUDI 09 FéVRIER 2017
L’ASN formule sa satisfaction, dans un communiqué du 8 février 2017, de voir le métier de physicien médical figurer désormais dans le Code de la Santé publique. Elle reste attentive au décret d’application qui accompagnera le texte législatif.

L’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) a publié le 8 novembre 2017, un communiqué affirmant sa satisfaction, après la parution au Journal Officiel de l’ordonnance du 20 janvier 2017 intégrant la profession de physicien médical dans le code de la santé publique.
Une étape importante pour la reconnaissance de cette profession
Cette publication marque, selon l’ASN, "une étape importante pour la reconnaissance de cette profession", pour laquelle elle demandait, dès 2012, une reconnaissance, "du fait de l’importance de ses missions pour garantir la sécurité des procédures de radiothérapie" ainsi que "l’optimisation des doses délivrées aux patients en imagerie médicale". Cette reconnaissance était, de plus, exigée dans l’article 79 de la directive 2013/59/EURATOM de 2013.
Des effectifs encore insuffisants
L’ASN déclare par ailleurs qu’elle "restera attentive au décret d’application qui doit préciser les actes nécessitant" l’intervention des physiciens et les conditions associées. Elle constate également avec satisfaction le doublement, depuis 2005, de l’effectif des physiciens médicaux, qui est toutefois "encore insuffisante au regard des besoins, notamment dans les services de radiothérapie". Dans le domaine de l’imagerie, en 2015, elle regrettait également l’implication encore trop limitée des physiciens médicaux dans les procédures interventionnelles ou TDM.
Reste à convaincre les décideurs des centres pratiquant ces deux dernières disciplines de la pertinence de l'action de ces nouveaux acteurs. Car, si les services de radiothérapie ont assimilé leur présence depuis un certain temps, ce n'est pas encore le cas en imagerie interventionnelle et au scanner.
Thema Radiologie avec l'ASN