Un radiotraceur spécifique pour les plaques d'athérosclérose à haut risque
MERCREDI 26 FéVRIER 2014
Les plaques d'athérosclérose à haut risque d'infarctus du myocarde et autres affections cardiovasculaires graves répondent mieux, au FDM, un radiotraceur spécifique, qu'au FDG, lorsqu'on pratique un PET pour les identifier. C'est le résultat d'une étude américaine regroupant plusieurs équipes de chercheurs internationaux.
Une équipe internationale de chercheurs de l’École de Médecine du Mont Sinaï, à New York, teste un radiotraceur spécifique qui permettrait, par PET, d'identifier les phénomènes inflammatoires ainsi que les plaques d'athérosclérose vulnérables, susceptibles de provoquer des infarctus du myocarde (IDM) et autres problèmes cardiovasculaires graves.
Des récepteurs à mannose dans les plaques d'athérosclérose
Le radiotraceur en question, comme le FDG utilisé classiquement, est un dérivé du sucre, le fluorodeoxymannose (FDM). Selon le Dr Jagat Narula, Directeur du programme d’imagerie cardiovasculaire de l'Hôpital Mont Sinaï, les tests pré-cliniques utilisant le FDM montrent une détection mieux ciblée de ces plaques par rapport au FDG. Cela est dû au fait que cette plaque infiltrant les macrophages développent des récepteurs à mannose.
Une augmentation de fixation de 25%
Jogeshwar Mukherjee, co-auteur de l'étude, et son équipe de radiochimistes de l'Université de Californie, ont attribué de la Fluorine-18 au FDM pour visualiser ce phénomène via le PET. La préférence de fixation pour les plaques d'athérosclérose à haut risque a été observée, en comparaison avec le FDG. Une étude chez les animaux a montré une assimilation du FDM 25% supérieure à celle du FDG.
Théma Radiologie