Comprendre l'effet des rayonnements low dose sur l'athérosclérose
MERCREDI 07 AVRIL 2021
L’action des rayonnements à faible dose sur les monocytes et les macrophages essentiellement est responsable de l’amélioration de l’athérosclérose chez la souris. C’est le résultat d’un travail de thèse présenté récemment à l’IRSN.
Dans le cadre de ses activités de recherche, l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN) a publié une thèse élaborée par Nicolas Rey, qu’il a soutenue le 5 février 2012.
Son travail se portait sur les effets des faibles doses de rayonnements ionisants γ sur l’évolution de l’athérosclérose. Des études précédentes ont décrit une amélioration de cette pathologie vasculaire sous l’effet de l’exposition aux doses faibles de rayonnements ionisants. Pour comprendre comment les rayonnements ionisants modulent le système immunitaire dans ce cadre, il a irradié des souris « mimant » l’athérosclérose avec de faibles doses de rayons γ.
Il a ainsi mis en lumière l’action de ces rayonnements préférentiellement sur les monocytes et les macrophages, qui jouent un rôle essentiel dans le développement de des plaques d’athérome, avec une persistance de ces effets dans le temps. Il a également observé une amplification du phénomène lorsque l’on applique des doses plus importantes au sujet.
Paco Carmine