Les usages du PET dans les indications d'infections articulaires péri prothétiques
MERCREDI 08 JUILLET 2020
En aval de la Conférence CHILI sur l’imagerie hybride, le Pr Jean-Noël Talbot a répondu à des questions ciblées sur les usages du PET dans les indications d’infections articulaires péri-prothétiques.

Retour sur la Conference of Hybrid Imaging Live, organisée par l’European Society of Hybrid molecular and translational Imaging (ESHI) en octobre 2019.
Cette session a fait l’objet de nombreuses questions de l’assistance que la société savante a mis en ligne avec, bien entendu, les réponses correspondantes. C’est ainsi que le Pr Jean-Noël Talbot (AP-HP) a complété son intervention sur le thème des usages du TEP dans les cas d’inflammation ou d’infection. À la question relative à l’utilisation du PET au FDG pour une indication d’infection péri prothétique articulaire, il a précisé qu’il était pertinent uniquement pour la hanche, pas pour le genou ou l'épaule. S'il est négatif, la VAN est suffisamment bonne pour exclure une infection active, sauf s'il existe des arguments majeurs en faveur de ce diagnostic. S'il est positif, un diagnostic différentiel d'inflammation pure doit être posé, compte tenu de la localisation des foyers et de la présence de foyers dans les tissus mous. »
Une autre interrogation relative aux directives de l’European Association in Nuclear Medicine (EANM), qui ne conseillent pas l'utilisation du FDG dans les infections des articulations prothétiques, a été posée. « Le rédacteur des directives EANM était probablement composé de spécialistes NM ayant une pratique avancée, a-t-il déclaré. Dans le monde réel, il est beaucoup plus facile de trouver une fente de PET FDG qu'un département de NM qui effectue une scintigraphie leucocytaire avec marquage in vitro qui est la méthode de référence. Le PET FDG peut donc être la 1ère ligne et il est plus sensible que le SPECT osseux. »
Paolo Royan avec ESHI