Premiers patients attendus à l'Oncopôle de Toulouse
LUNDI 05 MAI 2014
Au cours des jours prochains, l'Oncopôle de l'IUCT devrait accueillir ses premiers patients, qui pourront bénéficier d'un véritable machine de guerre contre le cancer. Le plateau technique est des plus étoffés, avec notamment 7 salles dédiées à la radiothérapie par accélérateur.

C'est aujourd'hui 5 mai 2014 que les premiers patients de l'Oncopôle de l'Institut Universitaire du Cancer de Toulouse (IUCT) sont attendus, dans une enceinte neuve où sera transférée l'activité de l'Institut Claudius Regaud.
Rapprocher l'hospitalisation des laboratoires de recherche
Situé à Langlade, sur le site de l'ancienne usine AZF tristement célèbre, ce nouvel hôpital regroupe toutes les équipes de l'Institut Claudius Regaud, centre de lutte contre le cancer de Toulouse, et une partie des équipes du CHU. Le site de Purpan et celui de Rangueil-Larrey complètent le dispositif de l'IUCT. Le bâtiment moderne construit à cet effet, pour lequel l'Etat a participé à hauteur de 300 millions d'euros, permettra aux professionnels d'accéder aux 21 laboratoires du centre de recherche en cancérologie de Toulouse qui se met progressivement en place. L’intégration sur ce site d’un hôpital à côté d’un pôle de recherche publique et d’un pôle de recherche privée, favorisera la mise en oeuvre des applications cliniques.
Un plateau technique prévu pour recevoir 7 modalités de radiothérapie
Cet établissement de 306 lits, équipé d'un bloc de 7 salles accueillera 10 000 nouveaux patients par an, 70 000 consultations et 32 000 examens d'imagerie dans une salle IRM, une salle scanner, deux salles de radiologie diagnostique et deux d'échographie. Le plateau technique comprendra également deux gamma caméras, un TEPscan, un mammoscintigraphe et un compteur thyroïdien, ainsi qu'un mammographe, un mammotomme et trois échographes dédiés au sein. Côté radiothérapie, l'oncopôle sera doté de deux modalités de tomothérapie, deux accélérateurs haute précision avec stéréotaxie et deux accélérateurs avec modulation d'intensité et IGRT. Parmi ces appareils, les deux actuellement en fonction à l'Institut Claudius Regaud n'arriveront qu'au milieu de l'été, pour ne pas perturber les programmes de traitement en cours. Sans compter la curiethérapie ainsi que le projet de voir arriver un septième accélérateur à moyen terme.
Bruno Benque