Une thèse en Biologie Moléculaire sur l'impact des rayonnements faibles
SAMEDI 23 NOVEMBRE 2013
L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a publié la thèse soutenue le 21 novembre 2013 par Ingrid Nosel, ingénieur de recherche en biologie moléculaire. L’enjeu principal de cette étude est d’identifier certains des mécanismes moléculaires impliqués dans la réponse aux faibles doses de rayonnements ionisants par l’utilisation des puces à oligonucléotides.
Les résultats présentés dans cette étude démontrent la pertinence de cet outil dans la caractérisation de modifications de l’expression génique en réponse à de faibles doses de rayonnements g. La totalité des expérimentations menées a été réalisée sur un modèle lymphocytaire T CD4+ humain. A partir de ce modèle l'auteur a essayé, dans les 600 minutes après l’irradiation, de caractériser les acteurs moléculaires répondant à une gamme de dose comprise entre 5 et 500 mGy.
Dans cette étude, elle met en exergue deux types de réponses moléculaires. Premièrement, une réponse dépendante de la dose d’irradiation mettant principalement en jeu des groupes de gènes codant pour des protéines impliquées dans la réponse aux dommages à l’ADN, modulée à partir de 100mGy. Le deuxième type de réponse est indépendante de la dose d’irradiation et met en jeu des gènes codant pour des protéines impliquées dans les mécanismes de phosphorylation oxidative, modulée dès 5 mGy et ces gènes sont donc de potentiels acteurs moléculaires intervenant dans la réponse cellulaire à un stress ionisant de très faible intensité.
Théma Radiologie