LA FNMR PRÉSENTE TROIS ÉTUDES MÉDICO-ÉCONOMIQUES DÉDIÉES À L'IMAGERIE
JEUDI 22 OCTOBRE 2015
La Fédération Nationale des Médecins Radiologues a organisé, lors des JFR 2015, une séance médico-économique consacrée à la place de l'imagerie médicale et a présenté son étude sur les systèmes de santé européens, ainsi que les résultats de son enquête sur les scanners et IRM dans le secteur libéral.

A l’occasion des Journées Françaises de Radiologie du 15 au 19 octobre, la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) a organisé une séance médico-économique au cours de laquelle elle a présenté trois études distinctes.
L'imagerie médicale, un acteur économique à part entière
L’analyse« l’'imagerie médicale : un atout pour la santé, un atout pour l'économie" a permis de mettre en évidence le poids de l'imagerie médicale dans l'économie française, mais aussi sa capacité à engendrer des économies. L'imagerie médicale est en effet au cœur d'un secteur industriel qui représente 1 milliard d'euros, 40 000 emplois, des entreprises innovantes et des centres de recherche notamment. Elle permet en outre, avec l'échographie ou la radiologie interventionnelle, d'éviter le recours à certaines interventions chirurgicales réduisant les durées d'hospitalisation et générant d'importantes économies pour la sécurité sociale.
Un modèle de facturation jugé inadapté
L’étude réalisée pour la FNMR comparant les systèmes de santé et l'organisation de "l'imagerie médicale dans 8 pays européens" montre notamment que la France a mis en place un modèle de tarification pensé uniquement pour réaliser des économies à court terme. Mais ce système a favorisé une augmentation du volume des actes et freiné l'utilisation des technologies les plus innovantes.
Des autorisations pour l'imagerie en coupe en nombre insufisant
Enfin, les résultats de « l’enquête sur les scanners et les IRM » dans le secteur libéral ont, eux, montré que, faute d'autorisations en nombre suffisant, les médecins radiologues libéraux n'ont qu'un accès limité à l'imagerie en coupe ce qui explique, en partie, les délais de rendez-vous pour les examens d'IRM. Ils objectivent également le fait que 5% des IRM et 18% des scanners sont en déficit en raison des baisses des tarifs des forfaits techniques.
Bruno Benque avec la FNMR