Cancer du poumon : identifier l'histologie et traiter une tumeur durant la même procédure
MERCREDI 13 AVRIL 2022
Soyez le premier à réagirSuite de notre visite dans le Philips Innovation Center pour une évocation du Philips Lung Suite, le processus d’aide à la bronchoscopie par l’image. Ou comment, au cours d’une même procédure, réaliser une biopsie de tumeur pulmonaire guidée par une image de référence fusionnée et la bruler pour la détruire.
En accord avec sa nouvelle philosophie qui prône une prise en charge globale de la Santé des patients, la société Philips nous a présenté l’un de ses concepts phares du moment, le Philips Lung Suite.
Identifier une lésion pulmonaire précocement pour mieux la traiter
Comme son nom l’indique, ce processus a vocation à diagnostiquer le cancer du poumon, mais aussi à le traiter de manière mini-invasive. Ce cancer étant la plupart du temps guérissable s’il est détecté de manière précoce, les campagnes de dépistage de cette pathologie par le scanner low dose se développe partout en Europe, et bientôt, nous l’espérons, en France. Philips intervient bien entendu à cette étape diagnostique, ses tomodensitomètres assurant une exploration fine du poumon en soumettant le patient une irradiation minimale. Les lésions cancéreuses, notamment les plus petites situées en périphérie et au niveau de l’apex, sont ainsi identifiées avec plus de précision.
La lésion, une fois identifiée, peut alors faire l’objet d’un traitement guidé par le Philips Lung Suite. Une image en 3D de référence est acquise aux moyens du Cone Beam CT, afin de pouvoir segmenter la tumeur et que le praticien dispose de datas qui pourront être fusionnées avec les images qu’il produira en direct lors d’une procédure interventionnelle. Car en effet, la lésion sera traitée de manière mini-invasive, durant une bronchoscopie guidée par une image de référence qui tournera en même temps que l’arceau se positionnera autour du patient.
Pouvoir identifier l’histologie d’une lésion et la traiter lors de la même procédure
Le radiologue interventionnel pourra ainsi, lors de la bronchoscopie, acheminer un guide, puis une sonde à travers les bronches jusqu’à proximité de la lésion pour réaliser une biopsie de celle-ci. Mais l’intérêt de cette procédure réside dans le fait que l’on peut traiter cette tumeur dans le prolongement de la biopsie. Si un médecin anatomo-pathologiste étudie au fil de l’eau l’échantillon prélevé et si celui-ci s’avère malin, le radiologue pourra profiter de la position du guide déjà en place pour y introduire une sonde de radiofréquence ou de cryothérapie afin de bruler la tumeur, tout en contrôlant la procédure par l’image de fluoroscopie fusionnée avec la Cone Beam CT par le Philips Lung Suite.
Les intervenants Philips nous ont ainsi fait la démonstration de la possibilité, lors d’une même procédure, d’identifier la nature histologique d’une lésion pulmonaire et de la traiter de manière mini-invasive. Cela permet de limiter les transports de patients, de proposer à ces derniers un confort thérapeutique majeur et de réduire les coûts humains et matériels pour guérir les patients d’un cancer du poumon.
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Bruno Benque