L'Identité Nationale de Santé renforcera l'identitovigilance dans les centres d'imagerie médicale
VENDREDI 21 MAI 2021
La SFR et la FNMR lancent une campagne de communication auprès des patients pour les informer des nouvelles procédures d’identitovigilance dans les centres d’imagerie médicales. L’avènement de l’Identité Nationale de Santé entraîne en effet quelques vérifications à l’accueil des patients.
Le mois dernier, nous vous faisions part du remplacement de l’identifiant de Santé par l’Identité Nationale de Santé (INS), une évolution nécessaire pour uniformiser les identités patients et améliorer l’identitovigilance.
Depuis le 1er janvier 2021, la Loi impose d’utiliser cette INS dans tous les logiciels et de nombreux éditeurs de solutions métiers du secteur de l’imagerie médicale se sont conformés aux exigences techniques liées à ce changement (référentiel INS, référentiel national d’identitovigilance RNIV, guide d’implémentation et guide d’intégration du téléservice INSi) pour satisfaire une des priorités du Ségur numérique.
L'INS comporte un matricule unique pour chaque patient. C'est une identité de référence gérée par l'INSEE qui permet un référencement fiable des données de santé. En pratique, sa mise en œuvre nécessite une nouvelle étape à l’accueil des patients dans les centres d’imagerie médicale consistant en la vérification de la pièce d’identité du patient et de la réalisation de quelques principes essentiels.
La Société Française de Radiologie (SFR) et la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) s’associent à la démarche en lançant une campagne de communication sur ce thème et les centres d’imagerie médicale mettent en place ce nouvel accompagnement pour les patients. Avec cette nouvelle procédure, les médecins pourront ainsi rattacher directement un document reçu ou scanné à un dossier existant, créer directement une nouvelle identité dans le logiciel du médecin et limiter le risque d’erreur ou détecter, le cas échéant, des doublons potentiels.
Ils auront la possibilité, également, d’alimenter ou consulter facilement le dossier médical partagé (DMP) des patients en limitant les rejets, échanger par messagerie sécurisée avec les patients au travers de Mon espace santé, et faciliter le partage des objets DICOM entre plusieurs structures.
Paco Carmine