Le SNITEM s'engage pour promouvoir le progrès médical
DIMANCHE 09 NOVEMBRE 2014
La plupart des industriels du secteur de l'imagerie médicale font partie du SNITEM. A ce titre, ils jouent un rôle dans l'amélioration de la prise en charge des patients, par une relation constructive avec les instances de tutelle, et par une participation active aux progrès technologiques, tout en respectant une charte éthique commune. Les 2èmes Rencontres du Progrès Médical seront, prochainement, l'occasion de connaître un peu mieux ce syndicat et d'ouvrir un débat prospectif sur l'impact des dispositifs médicaux sur la santé des patients.

A l'occasion des 2èmes Rencontres du Progrès Médical, qui se tiendront le 27 novembre 2014 à l'Institut Pasteur, nous souhaitions faire un focus sur le Syndicat National de l'Industrie des Technologies Médicales (SNITEM), qui organise cet événement.
La plupart des industriels du secteur de l'imagerie médicale impliqués
Créé en 1987, le SNITEM est la première organisation professionnelle représentant quelques 360 entreprises de l'industrie du secteur des dispositifs médicaux et des Technologies de l'Information et de la Communication en Santé (TICS). Il regroupe autant les grands groupes aux activités variées, présents sur le secteur depuis de nombreuses années, que des PME plus modestes et au champ d'intervention plus restreint. C'est ainsi que la plupart des majors du secteur de l'imagerie médicale, des fournisseurs de Dispositifs Médicaux Implantables (DMI ou des PME présentes sur le marché des logiciels de gestion des images, y jouent un rôle significatif. Sur le plan national, le SNITEM est l'interlocuteur privilégié et référent du domaine auprès des cabinets ministériels, de l’administration et du Parlement et siège au sein d'instances telles que la Commission Nationale d'Evaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé (Cnedimts) de la Haute autorité de santé (HAS), l'Observatoire des Prix des Aides Techniques de la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA), le Bureau Central de Tarification Médical, ou le Conseil d’Administration de l’ANTEL (Association Nationale de Télémédecine). Au niveau européen, le SNITEM est membre notamment du COmité de Coordination des Industries Radiologiques et électromédicales (COCIR).
Charte éthique et amélioration de la santé des populations
Cette organisation regroupe donc des firmes souvent concurrentes les unes des autres, mais qui savent s'unir, lorsque cela s'avère nécessaire, pour défendre leurs intérêts auprès des tutelles et des ministères. Elle couvre l'ensemble des dispositifs concourrant à l'amélioration de la santé des populations, depuis les consommables, les DMI, ou à usage unique, jusqu'aux équipements lourds de blocs opératoires, de systèmes informatiques, et bien sûr de modalités d'imagerie diagnostiques et thérapeutiques. Lorsqu'elles adhèrent au syndicat, les entreprises signent une charte de bonnes pratiques et s'engagent, de fait, à respecter la législation en vigueur, une commission interne d'éthique s'assurant que chacune remplit bien ces conditions de loyauté à tout instant. D'autre part, le SNITEM a adopté une philosophie de remise en question permanente dans son fonctionnement en obtenant la certification ISO 9001 dès le mois de mai 2006.
Les Rencontres du Progrès Médical, Acte II
Comme il l'a fait au mois de mai 2014, le syndicat organisera donc ses 2èmes Rencontres du Progrès Médical le 27 novembre prochain. Cet événement, animé par le cardiologue Fabien Guez, se propose de prendre un peu de recul sur l'impact des dispositifs médicaux (DM) sur les populations. Deux références, respectivement Annie Chicoye en économie, et Frédéric Pierru en sociologie, traiteront chacun de leur manière de leurs apports sur l'autonomie du patient. Deux tables rondes seront ensuite proposées, l'une sur le bénéfice des DM pour l'organisation des soine, l'autre développant une prospective sur la santé de demain soumise aux progrès des DM. Au-delà des aspects purement industriels et commerciaux que les acteurs de la santé voient souvent d'un mauvais oeil, cet événement nous montre que les entreprises du secteur ont le souci de participer au processus d'amélioration continue de la prise en charge des patients.
Bruno Benque