DX Image : un RIS ergonomique qui optimise les workflows des services d'imagerie médicale
MERCREDI 02 DéCEMBRE 2020
Le logiciel de RIS DX Image est déployé depuis quelques années au sein du CHU de Montpellier (CHUM). Pierre-Paul Romann, Responsable des suites logicielles à la Direction du numérique de cet établissement, que nous avons rencontré, revient sur les apports de cette solution pour les acteurs de l’imagerie médicale du CHUM et sur sa valeur ajoutée pour leur pratique quotidienne.

Thema Radiologie : Le CHU de Montpellier a choisi DX Image comme solution RIS pour les pôles d’imagerie de l’établissement. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?
Pierre-Paul Romann : En 2012, la politique du CHU de Montpellier, dont j’assure, au sein de la Direction du numérique en Santé, la responsabilité des suites logicielles pour les plateaux techniques, était de renouveler le Dossier Patient Informatisé (DPI) qui était devenu obsolète. Après un appel d’offres, le DPI DX Care de Dedalus a fait l’objet d’un consensus au niveau de l’établissement et a été déployé. L’appel d’offre global comprenait également le RIS, DX Image, développé par le même éditeur. Il a donc été intégré dans la transaction.
T.R. : Le RIS a donc fait partie d’une réflexion globale. Mais comment passer d’un RIS ancienne génération à un logiciel aussi riche que DX Image ?
P-P. R. : La première contrainte, dans ces cas-là est la migration depuis l’ancien logiciel, Q-Doc d’Agfa, vers le nouveau logiciel. Nous avons trouvé rapidement une valeur ajoutée évidente dans la pratique quotidienne. Ensuite, il faut que chaque utilisateur, secrétaire, manipulateur d’électroradiologie et radiologue, prenne l’outil en main et l'adopte, chacun dans son domaine. Et je dois dire sur ce point que les consultants Dedalus ont été très efficaces pour les paramétrages et la formation des personnels sur site. Rappelons que le RIS a dû être déployé dans d’autres services que l’imagerie, notamment en cardiologie et en gynécologie – obstétrique où l’échographie est largement utilisée. Enfin, la dernière contrainte majeure est la migration des données et des rendez-vous dans la nouvelle plateforme. Là aussi, nous n’avons pas rencontré de problème majeur.
T.R. : Quels sont les apports spécifiques de DX Image par rapport au RIS précédent ?
P-P. R. : Même si les fonctionnalités sont les mêmes, à savoir les rendez-vous, les cotations, la dictée numérique avec la reconnaissance vocale, la solution Dedalus s’est montrée plus ergonomique, avec notamment une présentation en onglets qui facilite le travail des professionnels au quotidien. Mais c’est son intégration avec DX Care qui semble le progrès le plus reconnu par l’ensemble des acteurs. Il est possible en effet d’activer les fonctionnalités de prescription connectée dans DX Care, qui renseigne ensuite le RIS dans lequel le radiologue valide la prescription afin d'insérer dans le planning d’examens ladite prescription. J’ajoute que DX Image est aussi une solution « Stand Alone » qui peut être déployée hors solutions appartenant à la famille DX de Dedalus[1].
T.R. : Quels sont les retours d’expérience des professionnels pour les usages de DX Image ?
P-P. R. : Au niveau du secrétariat, les nouvelles pratiques ont vite été assimilées, la caractéristique semi-automatique n’étant pas pour déplaire. Pour les manipulateurs également, qui doivent renseigner les cotations d’examens, la saisie automatique des actes est proposée pour plus d’efficience et la dose reçue par le patient est directement intégrée au compte rendu. J’ajoute que DX Image peut renseigner le cumul de doses pour un même patient. Quant aux radiologues, ils sont très satisfaits de l’outil de dictée et reconnaissance vocale (RV) proposé par cette solution, avec la liberté de choisir d’utiliser la RV ou pas.
T.R. : Comment le RIS est-il appréhendé au niveau du GHT dont le CHU de Montpelier est l’établissement support ?
P-P. R. : LE DPI DX Care est en cours de déploiement au sein de certaines structures du GHT. Il n’en est pas de même pour le RIS pour l’instant. Par ailleurs, l’infrastructure est prête à recevoir les données des établissements extérieurs puisque l’archivage est aujourd’hui hébergé par Orange, bien que, physiquement, les serveurs se situent dans nos locaux.
T.R. : Au final, et avec un peu de recul, comment jugez-vous l’aide apportée par DX Image aux professionnels de l’imagerie médicale au CHU de Montpellier ?
P-P. R. : Ce logiciel est globalement satisfaisant pour la pratique de l’imagerie, même dans les services utilisateurs tiers. L’intégration avec DX Care, l’ergonomie de travail et les fonctionnalités semi-automatiques proposées par DX Image en font un atout pour améliorer les workflows d’examens et la qualité du service rendu au patient.
[1] DX Image est utilisé en « stand alone » aux Hospices civils de Lyon.
Propos recueillis par Bruno Benque