Présidentielles : les radiologues libéraux formulent leurs recommandations
JEUDI 17 FéVRIER 2022
Soyez le premier à réagirLa Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) vient de publier ses attentes pour le prochain quinquennat. La structuration de l’offre d’imagerie, le renforcement du dépistage des cancers et l’arrêt des baisses tarifaires sont parmi les recommandations principales des radiologues libéraux.
En cette période pré-électorale, la plupart des acteurs institutionnels et économiques du pays font des propositions sensées améliorer la vie des français pour les cinq prochaines années.
La Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) vient de publier un communiqué dans ce sens, dans lequel elle interpelle les candidats afin que la santé soit un thème prioritaire dans le débat, ce qui n’est pas le cas jusqu’à maintenant, loin s’en faut. Rappelant que la radiologie contribue fortement à la structuration de l'offre de soins, notamment par une présence des médecins radiologues libéraux dans les cabinets de ville et les établissements de Santé privés ou publics avec la réalisation de plus de 60% des actes d'imagerie en France, la FNMR a présenté cinq axes de propositions pour le nouveau quinquennat.
Les radiologues libéraux souhaitent tout d’abord assurer une offre complète d'imagerie dans tous les territoires pour contribuer fortement à la structuration de l'offre médicale, développer l’imagerie moderne, en particulier le scanner et l’IRM. Ils recommandent en outre de renforcer le dépistage des cancers, par une meilleure participation au dépistage organisé du cancer du sein et la mise en place prochaine d’un dépistage du cancer du poumon pour les patients à risque aux moyens du scanner low dose, et promouvoir la pertinence des actes, gage d’amélioration de la qualité de la prise en charge des patients.
Ils demandent enfin l’arrêt des baisses tarifaires dans ce secteur, regrettant que l'imagerie serve de variable d'ajustement budgétaire au détriment de leurs capacités d'investissement en équipements de dernière génération, ce qui induit des risques de perte de chance pour les patients.
Bruno Benque