Les examens d'imagerie recommandés par la HAS pour le diagnostic de l'endométriose
MERCREDI 17 JANVIER 2018
Les nouvelles recommandations de la HAS à propos du diagnostic de l'endométriose ont été mises à jour dernièrement. L'échographie, l'IRM et l'échographie endovaginale en font partie.
La Haute Autorité de Santé (HAS) a mis à jour, en décembre 2017, ses recommandations quant aux examens diagnostiques d'imagerie dans les cas d'endométriose.
L’endométriose se caractérise par la présence de glandes ou de stroma endométrial en dehors de l’utérus. Elle nécessite une prise en charge lorsqu’elle a un retentissement fonctionnel (douleur, infertilité) ou lorsqu’elle entraîne une altération du fonctionnement d’un organe.
Il n’y a pas tout d'abord lieu de faire un dépistage de l'endométriose dans la population générale ni dans des populations à risque augmenté. Une échographie de première intention est préconisée par l'HAS. Les examens d'imagerie complémentaires ne sont recommandés qu'en deuxième intention. L’IRM pelvienne, en pondération T1 et T2 avec et sans SAT FAT, et l’échographie endovaginale en font partie, en fonction du type d’endométriose suspecté, de la stratégie thérapeutique envisagée et de l’information à donner à la patiente.
Le compte rendu des examens (IRM ou échographie) doit décrire la taille des lésions ainsi que les localisations anatomiques de l'endométriose visibles sur l’examen.
Paolo Royan