Drim France IA propose une grille d'analyse de sept solutions d'aide au diagnostic

Drim France IA a été créé en 2018 par le Conseil National Professionnel de la radiologie française (G4) afin de mettre une base de données radiologiques à disposition des entreprises industrielles, majors ou startups, avec pour objectif d’entrainer des algorithmes permettant de créer des solutions d’IA de radiologie fiables.

Une grille d’analyse de sept solutions d’IA d’aide au diagnostic pour les fractures et la mammographie

Cette association à but non lucratif a pour but d’accompagner les radiologues dans le choix de solutions d'IA pertinentes et validées, tout en assurant, lors de leur mise en œuvre, une garantie humaine suffisante afin de surveiller toute dérive des outils d’IA. Il s’agit également de créer une base d’indexation de l’ensemble des examens de radiologie réalisés en France afin de pouvoir, à terme, accéder aux images d’un patient au niveau national avec le DMP (Mon Espace Santé) et identifier des cohortes spécifiques.

Drim France IA entre aujourd’hui dans une période plus opérationnelle puisqu’elle publie une grille d’analyse de plusieurs solutions d’IA d’aide au diagnostic pour les fractures et la mammographie dans le but d’accompagner les radiologues français dans leur choix de solution d’IA. Le Conseil scientifique de Drim France IA a réalisé une grille d’analyse de ces solutions, aidés en cela par des experts issus des groupes de travail initiaux ainsi que des experts de sous-spécialités.

Un accompagnement pour aider les radiologues à mettre en œuvre leurs solutions d’IA

Les solutions ainsi évaluées sont, pour l’identification des fractures, Milvue, Azmed et Gleamer et, pour la mammographie, Hera-MI, Therapixel, iCad et Incepto. La grille d'analyse de ces solutions d'IA a fait l'objet d'une protection auprès de l'INPI. Drim France IA accompagne également les radiologues la mise en œuvre, au travers d’une FAQ traitant des conséquences de leur utilisation en termes de responsabilité, des rapports avec les patients, notamment des dispositions prises par l’article 17 de la loi n°2021-1017 relative à la bioéthique du 2 août 2021, qui implique « un devoir d’information de l’utilisation d’un dispositif médical comportant un traitement de données algorithmique sur la base de données massives ainsi que de l’interprétation qui en résulte ».