Les solutions Dedalus en imagerie innovent pour la vague 2 du Ségur du Numérique en Santé
MARDI 25 OCTOBRE 2022
Les éditeurs de solutions logicielles en lien avec l’imagerie médicale activent aujourd’hui toutes leurs ressources afin de suivre le rythme imposé par les dispositions de la seconde vague de recommandations émanant du Ségur du Numérique en Santé. À l’occasion des Journées Francophones de Radiologie (JFR) 2022, nous avions rencontré Frédéric Vaillant et Frédéric Serein, respectivement Directeur général délégué et Directeur du Business Développement de Dedalus. Tour d’horizon des actions que mène l’éditeur pour améliorer les conditions d’exercice des acteurs de l’imagerie médicale.

Dans le cadre de la vague 2 du Ségur du numérique en Santé, Dedalus s’implique fortement dans l’imagerie médicale, avec des améliorations apportées au PACS DeepUnity, qui sort une nouvelle version comprenant des fonctionnalités complémentaires à la version précédente pour en faire un outil complet au service des radiologues.
Un éditeur européen qui adresse l’ensemble de la filière numérique en Santé
« L’imagerie médicale représente une importante part de marché pour nous en Allemagne et nous souhaitons poursuivre notre développement en France avec la reconstruction d’une équipe dédiée, nous a confié Frédéric Vaillant.D’ailleurs, nous avons organisé trois jours de discussions intenses avec tous les acteurs Dedalus dans les régions ainsi que dans des pays limitrophes avec tout le board, pour faire un point sur la stratégie à adopter en 2023 et au-delà. Il est utile de préciser que Dedalus a embauché, au total, plus de 230 personnes dans les domaines du DPI, du médico-administratif, du laboratoire, de l’anapath, de la génétique et bien sûr de l’imagerie. »
Pour Frédéric Serein, le concept Dedalus aujourd’hui « est celui d’un éditeur européen qui adresse l’ensemble de la filière du numérique en santé sur une gamme complète de produits qui couvrent un large spectre, de la prévention à la fin de vie. Il comprend un important pôle diagnostic, particulièrement en laboratoire avec des fortes ambitions en imagerie. C’est dans ce cadre que des discussions sont en cours auprès des utilisateurs Dedalus afin de proposer un RIS couvrant les besoins de la plupart des radiologues. Il sera ainsi possible de proposer le même outil pour tout le monde et d’y intégrer toutes les spécifications nécessaires.
Une période post-COVID qui génère un business important
Pour le diagnostic, il est possible d’aller chercher des données grâce au RIS DxImage et à PACSonWEB, le dernier-né présenté pour la première fois lors de ces JFR, qui peut comparer des images à des époques différentes d’un patient et qui est nativement cloud avec accès en mobilité et une e-VNA innovante où l’on associe les documentations médicales et les comptes rendus. « Pour aller plus loin, nous avons amélioré le réseau ProxyMage, conçu pour partager des images entre des serveurs hétérogènes, en le complétant par des fonctionnalités DRIM-M, pour le rendre compatible avec les exigences de la vague 2 du Ségur du numérique en santé, et rendre possible la consultation des images contenues dans un DMP ou un dépôt dans l’ENS », ajoute Frédéric Serein.
« La période post-COVID génère un volume de business important que nous devons appréhender par un service après-vente efficace et par la suppression progressive des architectures techniques générant des soucis logistiques notamment, précise Frédéric Vaillant. » Les solutions s’orientent donc toutes vers le cloud, y compris le PACS DeepUnity, et l’intelligence artificielle lui apporte les fonctionnalités désormais indispensables au workflow des radiologues. Des partenariats à valeur ajoutée ont été conclus en ce sens avec des start-up reconnues.
Une stratégie qui répond aux dispositions éditées par le Ségur en Santé Vague 2
Un entrepôt de données, qui se connecte à toutes les solutions de l’éditeur, permet, en outre, d’agréger en HL7 FHIR toutes sortes de documents et d’images taguées par l’IA. « Il est possible ainsi, après transformation sémantique et anonymisation, de partager les données d’imagerie et de laboratoire pour aboutir à une information relative au patient la plus complète possible qui ouvre les perspectives du professionnel vers la prévention. » Dedalus est donc prêt, désormais, à répondre à la vague 1 du Ségur du numérique en Santé. Ses ingénieurs et chercheurs tablent aujourd’hui sur la vague 2, dont les directives sont plus contraignantes.
« Les dispositions de la vague 2 du Ségur du numérique en santé engendrent des questions sur leur mise en œuvre, remarque Frédéric Vaillant. On se demande effectivement comment nous allons pouvoir finaliser un développement qui représente 4000 jours de travail, même si nous avons prévu de solliciter la sous-traitance. D’autant plus que les hôpitaux, les cliniques et les cabinets d’imagerie sont pressés d’évoluer dans ce sens. C’est compliqué mais nous discutons avec la DGOS et le Ministère pour tenter de s’accorder sur l’agenda. »
Les JFR 2022 sont ainsi arrivées à point nommé pour confronter les idées et les approches pour tenter d’aboutir à une convergence entre les dispositions gouvernementales, les besoins des professionnels et les possibilités des éditeurs. « Nous sommes en tout cas ravis de ces JFR. Il y a eu beaucoup de monde cette année, ce qui veut dire que l’année qui va suivre sera belle pour le business », conclut Frédéric Vaillant.
Propos recueillis par Bruno Benque