L'imagerie Hybride IRM FDG pertinente pour l'évaluation de la gravité du cancer du poumon

Selon un article paru dans l'American Journal of Roentgenology (AJR), l'IRM, avec ou sans une fusion au FDG PETScan, peut améliorer la stadification des patients atteints d'un cancer du poumon à petites cellules (CPPC).

L’IRM et le PET IRM s’invitent dans le diagnostic du cancer du poumon

« Le PETScan au FDG, l'IRM du corps entier et la TEP/IRM au FDG fusionnés ont surpassé les examens conventionnels pour divers paramètres de stadification chez les patients atteints de Cancer du poumon à petites cellules, commente le premier auteur de cette étude, le Dr Yoshiharu Ohno de la faculté de médecine de l'Université de santé Fujita au Japon. L'IRM du corps entier et la PET/IRM au FDG s’avèrent meilleurs que le PETScan au FDG, notamment pour évaluer la taille des lésions et l'étendue de l'invasion locale dans le CPPC ».

Une meilleure précision pour la taille des lésions…

L'étude prospective d'Ohno et ses collègues a inclus 98 patients (64 hommes, 34 femmes ; âge médian, 74 ans) atteints de CPPC qui ont subi des examens de stadification conventionnels (IRM cérébrale ; scanner du cou, du thorax et abdominopelvien ; scintigraphie osseuse), FDG PETScan, et FDG PET/IRM dans les 2 semaines avant le traitement. Après que les manipulateurs d’IRM aient effectué la fusion via un logiciel propriétaire, deux médecins nucléaires et deux radiologues thoraciques ont examiné indépendamment les examens lors de sessions distinctes.

…Ainsi que pour évaluer la stadification de la maladie

Chez les patients atteints de CPPC, la précision de la taille des lésions était plus élevée pour l'IRM corps entier (94,9 %) et la PET/IRM au FDG (94,9 %) que pour le PETScan au FDG (85,7 %). D’autre part, la précision de la stadification selon l’échelle TNM était plus élevée pour l'IRM corps entier (88,8%) et la FDG PET/IRM (86,7%) que pour le FDG PETScan (77,6%) et les examens de stadification conventionnels (72,4%).

« Ces observations supplémentaires peuvent être liées à un rôle supérieur de l'IRM pour l’évaluation de l'invasion locale des tissus mous par la tumeur, comme cela a été observé dans des contextes autres que le CPPC », concluent les auteurs de l’article.