Numérique en Santé : des usages professionnels écoresponsables préconisés

La Délégation ministérielle au numérique en Santé et plus particulièrement sa cellule éthique a travaillé avec de nombreuses structures et de nombreux experts de la société civile pour élaborer un rapport sur l’impact du numérique en Santé sur l’environnement.

Un document qui cible les usages plutôt que les technologies

Avec ce rapport, dont l’objectif premier est de sensibiliser l’ensemble des acteurs de l’écosystème sur l’impact environnemental du numérique en santé, « notre objectif est de mettre en place des outils concrets de mesure de l’impact environnemental des systèmes d’information hospitaliers, notamment dans le cadre de la certification Maturin », explique Dominique Pon, responsable stratégique de la transformation numérique en Santé.

Ce document est articulé autour de trois idées principales. Il apporte tout d’abord une réflexion en profondeur sur nos besoins et sur la lutte contre toute forme de « numérique inutile », ciblant ainsi les usages plutôt que les technologies elles-mêmes. Il place ensuite la pertinence des soins (éco-soin) comme levier de sobriété numérique par une diminution du recours aux services numériques. Il place enfin en première ligne l’écoconception des services numériques de santé pour répondre aux besoins des utilisateurs, en utilisant le minimum de ressources informatiques et sans dégrader le service rendu, afin de minimiser l’impact sur l’environnement.

Des outils et des guides à l'attention professionnels pour faire avancer la e-santé écoresponsable

Ce rapport répond avec pertinence à la feuille de route « Numérique et environnement » du gouvernement, publiée le 23 février 2021, et recense un ensemble d’outils et de guides utilisables par les acteurs du secteur qui souhaitent s’engager dans des démarches écoresponsables. Dans ce cadre, le ministère des Solidarités et de la Santé appelle tous les acteurs du secteur (organismes, syndicats, institutions, agences, ARS, GRADeS, établissements de santé, professionnels de santé, industriels, éditeurs…) à s’engager et à agir sans tarder, pour contribuer à faire avancer la e-santé en France en répondant aux enjeux de demain.