Cancer de la prostate: le SBRT en complément de la radiothérapie externe bien toléré
MARDI 26 NOVEMBRE 2019
Selon une étude française, le supplément de dose de radiothérapie stéréotaxique hypofractionnée appliquée au corps entier (SBRT) suite à un traitement par radiothérapie externe est bien toléré et donne de bons résultats d'efficacité chez les patients atteints d’un cancer de la prostate à risque intermédiaire.

Le Docteur David Pasquier, oncologue radiothérapeute au sein du département de radiothérapie du centre Oscar Lambret de Lille, a présenté dans l’International Journal of Radiation Oncology Biology Physics les résultats d’une étude clinique dont il est l’investigateur principal et menée dans 4 centres français.
Cette étude, A Multicenter Phase 2 study of Hypofractionated Stereostatic Boost in Intermediate Risk Prostate Carcinoma: A 5-Year Analysis of the CKNO-PRO Trial, montre qu’un cancer de la prostate à risque intermédiaire défavorable traité par radiothérapie externe ou curiethérapie, nécessite un complément de dose de curiethérapie suite à une radiothérapie externe. Mais ce complément est associé à une augmentation de la toxicité, en particulier urinaire.
Dans ce cadre, la radiothérapie stéréotaxique hypofractionnée appliquée au corps entier (SBRT) pourrait constituer une alternative à la curiethérapie, en délivrant avec une précision extrême une dose élevée de rayonnement en un nombre limité de fractions. L’étude CKNO-PRO a validé la tolérance gastrointestinale et génito-urinaire et le taux de survie à 5 ans à la suite d’un supplément de dose hypofractionnée de SBRT dans un délai de 10 jours.
Paolo Royan