Vaccination intra-tumorale et radiothérapie: premiers résultats encourageants
MARDI 23 JANVIER 2018
L'association des particules de NBTXR3 et de la radiothérapie pour le traitement des cancers du foie montre une faisabilité et une sécurité satisfaisantes, selon les résultats d'une récente étude clnique. Cette molécule fait l'objet d'essais pour d'autres régions anatomiques.

Nanobiotix a présenté, le 22 janvier 2018, les résultats intermédiaires de sécurité et de faisabilité issus de l’essai de phase I/II évaluant le produit NBTXR3 dans les cancers du foie primitifs et les métastases hépatiques issues d’autres tumeurs.
Premiers résultats d'une étude clinique alliant radiothérapie et particules NBTXR3
Pour les patients non-opérables, et pour lesquels on ne peut pas administrer la dose de rayonnements maximale, le produit NBTXR3 élaboré par Nanobiotix permet d’augmenter l’efficacité de la radiothérapie afin d’obtenir de meilleurs résultats cliniques et de proposer de nouvelles options thérapeutiques à ces populations de patients aux mauvais pronostics de survie.
L’essai de phase I/II mené par Nanobiotix a pour objectif l’évaluation de la sécurité et de l’efficacité préliminaire des nanoparticules NBTXR3 injectées par voie intra-tumorale ou intra-artérielle et activées par radiothérapie stéréotaxique (SBRT), pour le traitement des cancers du foie.
Faisabilité, sécurité et fiabilité démontrées pour les cancers du foie
Dans cette étude, le produit a démontré un très bon profil de sécurité, sans aucun effet indésirable lié au produit observé et aucune toxicité limitant la dose. De plus, la faisabilité de l’injection de NBTXR3 a été démontrée avec des injections réussie dans tous les cas, une bonne dispersion et la persistance du produit dans la tumeur, du jour de l’injection jusqu’à la fin du traitement de radiothérapie, sans aucun effet négatif lié au traitement. Les nanoparticules NBTXR3 sont fiables également pour la radiothérapie guidée par imagerie (IGRT).
Sur le plan fonctionnel, le mode d’action physique de NBTXR3 n’engage pas de modifications des fonctions hépatiques et rénales. La molécule fait enfin l'objet d'autres études cliniques chez des patients atteints de Sarcome des Tissus Mous, de cancers de la tête et du cou et de cancers de la Prostate.
Bruno Benque