C'est à Dijon que le premier TEP-scan numérique de France a été installé, bénéficiant de la collaboration entre le Centre Georges-François Leclerc et le CHU de Dijon. Ces deux établissements pourront ainsi aller plus loin dans leurs travaux de recherche en pharmaco-imagerie et améliorer l'exploration et le suivi des patients dans de nombreuses spécialités.
Le 1er équipement TEP-scan numérique de France, développé par GE Healthcare, vient d’être installé au Centre Georges-François Leclerc (CGFL) à Dijon, en association avec le CHU Dijon.
Deux établissements de pointe s'associent pour l'acquisition d'un TEP-scan numérique
La technologie TEP-scan numérique permet d’obtenir des images plus précises tout en garantissant davantage de sécurité ainsi qu’un meilleur confort au patient. Le CGFL et le CHU Dijon Bourgogne collaborent depuis de nombreuses années, notamment dans le domaine de l’imagerie fonctionnelle. S’appuyant sur une ambition commune d’excellence et d’innovation, ils ont décidé d’acquérir ensemble un TEP-scan numérique dans le but de répondre à l’augmentation des besoins d’imagerie en médecine nucléaire. L’acquisition de cet équipement innovant a nécessité un investissement global de 4,5 Millions d’euros.
De nombreuses contributions à la recherche en pharmaco-imagerie
Les deux établissements se sont associés au sein de structures formalisées de coopération pour faire avancer la recherche ensemble, notamment dans le domaine de la pharmaco-imagerie, au travers du Groupement d’Intérêt Economique (GIE) Pharm’image et du Pôle hospitalo-universitaire de pharmaco-imagerie, organisé en Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS). Pharm'image, créé en 2008 à Dijon, s’intéresse à l’utilisation des technologies d’imagerie médicale dans le suivi des traitements et a permis l’émergence à Dijon d’un pôle d’excellence unique en France, autour d’un concept innovant et prometteur qui rassemble des partenaires académiques et privés.Le Pôle hospitalo-universitaire de pharmaco-imagerie de Dijon associe le CHU Dijon Bourgogne, le CGFL, le CEA de Valduc, le GIE Pharm’image et l’Université de Bourgogne. Depuis 2014, ce pôle réunit les compétences de différents acteurs afin de renforcer le dynamisme des activités de recherche en pharmaco-imagerie.
Une modalité plus sensible, peu encombrante et moins irradiante
L’évolution majeure du TEP-scan numérique consiste en une amélioration des photo- multiplicateurs chargés de convertir l’énergie lumineuse en signal électrique.
Ces derniers ont été remplacés par des détecteurs plus précis au silicium (SIPM) qui augmentent les performances diagnostiques, car conçus pour mesurer de très petites quantités de lumière. Ils ont également l’avantage d’être peu encombrants et insensibles aux champs magnétiques, rendant ainsi possible l’association d’une TEP et d'un équipement IRM. Un réagencement général de l’équipement concourt à son optimisation en termes de stabilité et de performances, grâce à des cristaux plus épais, un champ axial plus large ou un traitement numérique du signal.
Des applications dans de nombreuses spécialités médicales
La très haute sensibilité du TEP-scan numérique permet de diminuer la quantité de radioactivité injectée dans l’organisme ainsi que la durée de réalisation de l’examen tout en maintenant une qualité d'image optimale. Cette modalité s’avère particulièrement utile en cancérologie, notamment pour la mise en évidence des lésions tumorales petites et/ou discrètes ainsi que pour un diagnostic précoce et une prise en charge rapide du patient. En neurologie, il peut également servir dans le cadre d’un bilan de troubles de la mémoire ou, grâce à un traceur spécifique pour l'identification des plaques amyloïdes qui permettent de diagnostiquer précocement la maladie d’Alzheimer. En cardiologie, il est utilisé pour confirmer la présence ou l’absence d’une maladie coronarienne ainsi que pour apprécier la viabilité du muscle cardiaque après un infarctus ou pour déceler une hypertrophie cardiaque. Il est enfin utilisé pour la localisation de foyers inflammatoires, le diagnostic de maladies auto-inflammatoires, le suivi des artérites à cellules géantes, des fibroses rétro-péritonéales ou des sarcoïdoses ou des polyarthrites.
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