Le second volet du sondage de l’Ifop diffusé par l”association de patients EUROPA DONNA FRANCE avec le soutien d’Accuray montre qu’un certain nombre d’idées reçues et de freins sont à combattre pour améliorer le dépistage du cancer du sein en France. Cette enquête décrit la radiothérapie parmi les traitements les moins redoutés par la population.
Europa Donna a dévoilé, le 31 août 2017, le second volet de son enquête réalisée par l’IFOP, avec le soutien d’Accuray, sur la perception des menée auprès des français sur le dépistage et l’impact des traitements du cancer du sein sur la vie quotidienne.
Idées reçues et freins à combattre en urgence
Pour cette session, 1 007 Françaises et Français ont été interrogés alors qu’une femme sur huit est ou sera confrontée à un cancer du sein au cours de sa vie. Si 60 % des femmes âgées de plus de 18 ans affirment s’être faite dépister, un certain nombre d’idées reçues et de freins restent à combattre en urgence pour en améliorer la pratique. Ainsi par exemple, parmi les 42 % de femmes ne s’étant jamais faites dépister, 35 % affirment ne jamais avoir reçu de sensibilisation de la part de leur médecin et 34 % pensent avoir peu ou pas de risques de développer ce cancer.
L’oncologue consulté de préférence par les femmes dépistées
La douleur peut aussi constituer un frein puisque 43 % des femmes touchées par un cancer du sein et 47 % des moins de 35 ans estiment que la mammographie est douloureuse (contre 34 % dans la population générale). La moitié des Français (51 %) déclare, en outre, choisir de préférence son médecin traitant (médecin généraliste), en cas de cancer du sein, devant l’oncologue (41 %), cette tendance s’inversant chez les femmes s’étant faites dépister au moins une fois dans leur vie et les femmes touchées par un cancer du sein (40% contre 53%).
La radiothérapie parmi les traitements les moins redoutés
Enfin, si les résultats de la 1ère enquête, divulgués en juin 2017, révélaient que la chimiothérapie et la chirurgie sont perçues comme les 1ères options thérapeutiques auxquelles pensent les Français, la seconde enquête montre qu’elles sont aussi perçues comme les plus redoutées. En effet, plus de 9 Français sur 10 estiment que la chimiothérapie et la chirurgie ont un impact sur le bien-être psychologique, l’image corporelle ou encore le regard que l’on porte sur soi. Mais la chimiothérapie est aussi perçue comme fatigante, pouvant entraîner des douleurs et des malaises et avoir une incidence à moyen et à long termes pour plus de 9 Français sur 10, ce qui n’est pas le cas pour les traitements par radiothérapie et hormonothérapie.
Faire concorder la pratique du dépistage avec la bonne impression qu’il suscite
Selon Natacha Espié, présidente de EUROPA DONNA FRANCE : "Ces résultats nous confortent dans l’idée de l’importance du dépistage organisé pour les femmes entre 50 et 74 ans. Cependant, cette étude met en exergue qu’il existe une véritable différence entre la vision qu’ont les Français et les Françaises du dépistage, qui s’avère très positive, et la pratique, qui atteint en réalité à peine un peu plus de 50 %. Cela nous conduit à nous interroger sur les façons dont nous pourrions améliorer encore ce taux de dépistage. À nous associations de patients et professionnels de santé de leur rappeler que le dépistage sauve des vies, que le dépistage gratuit fournit les mêmes résultats que le dépistage payant, et que tous les centres sont équipés de façon égale pour fournir un dépistage performant et fiable, d’autant plus que tout le matériel doit être agréé et les radiologues formés."
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