Le cancer de l’ovaire est un cancer peu fréquent, touchant environ 4 400 femmes chaque année. Mais c’est un cancer souvent diagnostiqué à un stade avancé de son développement. C’est pourquoi le pronostic est souvent mauvais. Des chercheurs anglais pensent avoir trouvé un moyen pour remédier à ce problème.
Une étude menée dans le cadre du United Kingdom Collaborative Trial of Ovarian Cancer Screening (UKCTOCS) et dirigée par les Professeurs Ian Jacobs et Usha Menon de l’Institute for Women’s Health, laissent penser qu’un dépistage généralisé du cancer de l’ovaire est possible. Les résultats de cette vaste étude britannique permettrait de réduire significativement le nombre de morts prématurés dus à un cancer de l’ovaire. En effet, ces recherches concluent que le dépistage du cancer de l’ovaire peut réduire la mortalité d’environ 20% après un suivi de quatorze ans.
Pour cette étude contrôlée randomisée, 202 638 femmes volontaires ont été recrutées entre 2001 et 2005, à travers treize centres situés en Angleterre, en Irlande du Nord et au Pays de Galles. Il s’agissait de femmes ménopausées entre 50 et 74 ans et n’étant pas considérées comme un groupe à risque de cancer de l’ovaire familial. Dans le cadre de l’étude, un dépistage annuel utilisant le marqueur CA125 était effectué, associé pour certaines participantes à une échographie transvaginale. Après un suivi moyen de 11 ans, 1282 cas de cancer de l’ovaire avaient été diagnostiqués. Soit, au final, une réduction de la mortalité moyenne comprise entre 20 et 28%.
Toutefois certains spécialistes s’interrogent sur le caractère invasif de ces examens et leurs conséquences (ablation chirurgicale) notamment dans le cas de « faux positifs ».
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