Les praticiens libéraux attendent de la réciprocité dans la lutte contre le COVID-19
LUNDI 10 JANVIER 2022 Soyez le premier à réagirAlors que la pandémie repart de plus belle, la CN URPS-ML, qui représente l’ensemble des médecins libéraux, souhaite des mesures de réciprocité en réponse aux attentes du terrain alors qu’ils estiment participer pleinement à la lutte contre le virus Sars-Covid-2 en déprogrammant des examens.
À lors que la situation sanitaire redevient tendue depuis quelques jours, les médecins libéraux ont souhaité rappeler, dans un communiqué du CN URPS-ML, qu’ils ont toujours été présents lors des vagues précédentes de l’épidémie.
Ils affirment ainsi avoir déprogrammé des actes à la demande de l’État et des autorités de santé durant cette période, sans pour autant pouvoir bénéficier de la même garantie de financement que les établissements de santé publics et privés. Ils n’ont, en fait, obtenu qu’une garantie correspondant à la couverture de leurs charges (loyers, charges de personnels, etc.).
Pour participer pleinement à la lutte contre la cinquième vague qui fait rage actuellement, la CN URPS-ML souhaite que les autorités de santé mettent en œuvre une garantie de financement individuelle négociée et acceptée par l’Assurance maladie, avec pour objectif de revenu équivalent à 80% des honoraires liés à l’activité de l’année 2019.
Elle souhaite d’autre part que les éventuelles réquisitions prononcées dans ce cadre, en vertu de l’article L. 3131-8 du code de la santé publique, soient motivées, proportionnées sur la durée, territorialisées et réciproques, afin que les médecins libéraux puissent accueillir les malades du COVID et « maintenir une offre de soins « non COVID » la plus efficiente possible ».
Paco Carmine