L'ASN vient d'annoncer son intention de réduire ses dépenses liées au fonctionnement de la CORPAR. Cela a eu l'effet d'une douche froide pour les membres de cette institution, qui déjà se mobilisent pour trouver une alternative à ce financement et permettre à son animateur de continuer sa mission essentielle. Il en va de l'utilité, voire de l'existence même de cette coordination nationale.
Les restrictions budgétaires affectent désormais toutes les branches du secteur public, et l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) n'échappe pas à la règle. C'est ainsi qu'elle vient d'annoncer qu'elle allait revoir à la baisse les frais de fonctionnement de la Coordination Nationale des PCR et Acteurs de la Radioprotection (CORPAR) d'ici à la fin de l'année.
Une expertise reconnue depuis 2011
La CORPAR est une assemblée réunissant les animateurs des réseaux régionaux de PCR et acteurs de la radioprotection, qui fonctionnent chacuns comme des associations et couvrent aujourd'hui l'ensemble du territoire français, DOM-TOM compris. Comme nous la présentions dans un article précédent, elle est née de la nécessité des PCR de terrain de mutualiser leur expérience afin de mettre en commun des procédures de gestion du risque ionisant dans les secteurs médical et indistriel. C'est ainsi que, progressivement depuis 2011, la CORPAR a acquéri une expertise certaine, effectuant le recueil et l'analyse des problèmes rencontrés par les acteurs de la radioprotection. Ses membres les plus représentatifs participent aux groupes de travail, initiés par la Direction Générale du Travail (DGT), pour faire évoluer les contraintes réglementaires afin de mettre en cohérence les pratiques des professionnels.
L'ASN annonce l'arrêt des dépenses liées à l'animation de la CORPAR
La CORPAR se veut, depuis sa création, une entité indépendante. Elle bénéficie du soutien de l'ASN, qui participe aux frais de déplacement de ses membres et lui met à disposition ses locaux à l'occasion des deux réunions annuelles organisées depuis 2011. L'Autorité rémunère également un expert international de la radioprotection pour la coordination, l'animation et la synthèse des travaux de la CORPAR. Mais, dans un contexte de réduction des dépenses publiques, elle vient d'annoncer récemment qu'elle allait revoir à la baisse son niveau d'investissement, et supprimer le poste de dépenses relatif à son animation. Cette décision a créé un réel désarroi au sein de cette assemblée, composée, faut-il le rappeler, de bénévoles agissant pour le bien collectif. Ces derniers sont désormais très pessimistes quant à son avenir, convaincus que, sans la présence de cette personnalité pour les guider, elle est vouée à à l'échec, voire à une disparition pure et simple.
Les membres se mobilisent pour trouver une solution pérenne
Afin de lui éviter un tel sort, les membres de la CORPAR se mobilisent pour trouver une alternative qui permettrait à leur coordinateur de continuer à remplir sa mission essentielle. Les prochaines réunions, et notamment celle du 2 avril 2014, seront pour partie consacrées à la recherche de solutons, et risquent d'être quelque peu houleuses. Car il semble que cette jeune institution soit l'objet de pressions venues de sociétés du secteur plus anciennes et que son action enlève une partie de leurs prérogatives. Espérons que la réduction des dépenses ne soit pas un prétexte pour mettre sous l'éteignoir la CORPAR, en faveur d'autres organismes tout à fait compétents, mais fonctionnant la plupart du temps sous datations privées, et qui n'ont dès lors pas son même niveau d'indépendance.
La gestion du risque ionisant a besoin de toutes ses forces vives et nous ne doutons pas qu'une solution sera trouvée rapidement pour que la coordination nationale des réseaux de PCR puisse continuer ses travaux au-delà de 2014.

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