Le coroscanner recommandé en première intention chez les patients symptomatiques de maladie coronaire
MERCREDI 17 FéVRIER 2021
Le coroscanner est devenu, il y a quelques années, l’examen de première intention pour l’exploration des artères coronaires. Une présentation réalisée lors du congrès High Tech Live 2021 a confirmé cet intérêt même dans les cas de patients symptomatiques de maladie coronaire.

Quels sont les cas cliniques pour lesquels les cardiologues prescrivent le coroscanner en première intention ? C’est la question à laquelle a répondu, lors de la session « 6 minutes pour convaincre » du congrès virtuel High Tech 2021, le Dr Éric Durand, cardiologue interventionnel au CHU de Rouen.
Il s’est basé pour cela sur deux études internationales montrant le potentiel diagnostique très significatif du coroscanner, souvent meilleur que la coronarographie avec des mesures de dosimétrie similaires. Il a mis l’accent sur l’étude intitulée Scot-Heart parue dans le New England Journal of Medicine et incluant plus de 4 000 patients symptomatiques de maladie coronaire. Ce travail montre la prédominance du coroscanner, notamment par le score calcique qu’il permet d’obtenir ou l’identification des plaques d’athérome à risque.
Les recommandations anglaises sont donc en faveur du coroscanner comme examen de première intention pour les patients symptomatiques, suivi des tests d’effots à l’IRM ou à l’échographie, ainsi que la scintigraphie. La coronarographie n’arrive qu’en troisième position. Elles font état également de la pertinence de la FFR obtenue par tomodensitométrie ainsi que du scanner de perfusion pour évaluer la réponse myocardique au stress.
La suite de cette session a traité également de la thromboaspiration lors de l’angioplastie pour infarctus, de la valvuloplastie aortique ou de l’intérêt persistant, de nos jours, de la contre-pulsion aortique en cas de choc cardiogénique.
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Bruno Benque avec High Tech