Le Mois sans tabac ravive les besoins de scanner low dose pour le dépistage précoce du cancer du poumon
MERCREDI 18 NOVEMBRE 2020 Soyez le premier à réagirEn ce mois sans tabac de sensibilisation au cancer du poumon, la FNMR souhaite interpeler les pouvoirs publics sur les avantages que pourrait apporter le scanner low dose pour le dépistage précoce de cette maladie.
Le mois de novembre est une période marquée par plusieurs campagnes de sensibilisation en Santé publique. C’est tout d’abord l’opération Movember, dédiée aux cancers masculins, mais c’est aussi le mois de sensibilisation au cancer du poumon, sans tabac.
Avec plus de 46 000 cas par an, ce cancer du poumon est le 4ème plus fréquent en France, en progression chez les femmes, et provoque plus de 33 000 décès chaque année. C’est le moment qu’a choisi la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) pour promouvoir le dépistage précoce du cancer du poumon par le scanner low dose.
Plusieurs études, dont l’étude “Nelson”, ont montré que le recours au scanner low dose sur des populations ciblées à risque permettait d’améliorer la détection du cancer du poumon et favorisait une réduction de la mortalité́ de 25 % chez les hommes et plus de 40 % chez les femmes. La FNMR rappelle à cette occasion qu’elle a plusieurs fois demandé au Parlement de lancer des expérimentations régionales de dépistage chez des patients à risque, sans toutefois obtenir de réponse positive.
Elle demande donc d’urgence à l’État, responsable de la santé publique, de reprendre cette initiative, rappelant que le premier confinement a été le cadre d’une augmentation, en nombre et en gravité, des cancers. Elle souhaite enfin faire du mois de novembre 2020, celui du lancement du dépistage du cancer du poumon.
Bruno Benque