Greffe d'organes: généralisation de la plateforme de transfert Cristal image
Le programme "Cristal image", dédié à la transmission des images vers la plateforme de répartition des greffons, vient d’être généralisé à tous les établissements concernés par la greffe. Une avancée organisationnelle majeure soutenue par la DGOS.
La transmission d’images à distance représente une formidable opportunité d’amélioration de la prise de décision par les équipes de greffe et améliore ainsi l’accès à la greffe.
Une avancée organisationnelle majeure dans le domaine de la greffe d'organes
"Cristal Image" permet de choisir le greffon le plus adapté au patient en attente de greffe, tout en respectant les règles strictes de sécurité et d’anonymat. En pratique, les images des organes du donneur sont ajoutées au dossier médical par la coordination hospitalière de prélèvement, puis transmises à la plateforme de répartition des greffons de l’Agence de Biomédecine (ABM), et aux équipes de greffe. Il s’agit d’une avancée organisationnelle majeure dans le domaine de la greffe d’organes, et la France est le premier pays au monde à permettre cet échange sécurisé d’images entre tous les établissements du territoire, outre-mer compris.
2017 : l’année du déploiement pour tous les hôpitaux
Le programme "Cristal Image", lancé en octobre 2016, a tout d’abord été réservé aux seuls établissements autorisés à la greffe d’un organe thoracique (cœur, poumon ou cœur-poumon). De mi-octobre à fin décembre 2016, 75 dossiers sur les 193 proposés (soit 39%) comprenaient les clichés de scanner thoracique, accessibles à toutes les équipes de greffe concernées. Le service « Cristal Image » est ouvert à tous les autres établissements de santé autorisés à la greffe depuis le 8 février 2017. L’équité du processus d’attribution des greffons est ainsi respectée puisque le service doit être opérationnelle pour tous les établissements greffeurs d’un même organe.
En vue de la généralisation de "Cristal Image", les établissements de santé ont été accompagnés financièrement par la DGOS dès 2016, le coût global du programme s’élevant à 1,6 million d’€. Aujourd’hui, le programme est pleinement opérationnel grâce à l’implication des équipes de l’ABM, du GCS SESAN et, dans les hôpitaux, des directions informatiques (DSI), des coordinations hospitalières de prélèvement multi-organes et des équipes de greffe.
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