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Cancer de l'ovaire : les avantages du compte rendu synoptique pour les patientes

VENDREDI 04 AOûT 2023 Soyez le premier à réagirSoyez le premier à réagir

Selon une étude publiée dans l'American Journal of Roentgenology (AJR), un compte rendu synoptique améliore l'exhaustivité des comptes rendus de TDM pour les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire avancé avant le traitement. Cette observation est plus significative encore pour l’évaluation des zones non résécable ou difficile à réséquer.

AJR

Le cancer de l'ovaire ne provoque pas de symptômes à un stade précoce, mais une dissémination péritonéale rapide entraînent un taux élevé de maladie généralisée au moment de la découverte.

Un compte rendu de TDM précis favorise une prise de décision clinique éclairée

Le traitement traditionnel de première intention du cancer de l'ovaire avancé est la chirurgie primaire de résection complète. Si une résection complète n'est pas réalisable, alors une résection optimale, c'est-à-dire une résection qui laisse une maladie résiduelle inférieure à 1 cm, est recommandée. La chimiothérapie néoadjuvante, pour réduire la charge tumorale, associée à la chirurgie, apporte un plus significatif. Dans ce contexte, la tomodensitométrie (TDM) est l’examen d'imagerie standard actuel pour déterminer l'étendue de la tumeur chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire. Un compte rendu d'imagerie (CRI) précis est essentiel pour guider la prise de décision clinique chez ces patientes.

Les comptes rendus d’imagerie traditionnels sont-ils encore adaptés ?

Les CRI qui documentent de manière cohérente tous les sites de la maladie susceptibles d'augmenter la complexité chirurgicale ou la morbidité peuvent faciliter la sélection et la planification du traitement. Les CRI traditionnels en texte libre omettent fréquemment les principaux résultats pertinents pour l'indication de l'examen et peuvent donc être insuffisants en tant qu'outil de communication. Dès lors, des modèles de CRI avec des sections prédéfinies rappellent au radiologue de commenter des domaines spécifiques et permettent aux médecins traitants de localiser plus facilement ces informations.

Néanmoins, lors de l'utilisation de ces CRI, les radiologues peuvent toujours omettre des résultats pertinents dans les sections prédéfinies, utiliser un langage variable dans la pratique ou utiliser des expressions ambiguës pour le médecin traitant. En raison de problèmes comparables, les pathologistes ont adopté des comptes rendus synoptiques, basés sur des listes de contrôle spécifiques à une maladie, contenant des éléments de données communs personnalisés qui relient les questions pertinentes à une liste de choix de réponses prédéfinis.

Les sociétés savantes européennes de radiologie créent un modèle de compte rendu synoptique

Les sociétés professionnelles ont développé plusieurs lexiques normalisés de CRI. En 2022, le panel axé sur les maladies du cancer de l'utérus et de l'ovaire de la Society of Abdominal Radiology (SAR) et le groupe de travail sur l'imagerie pelvienne féminine de la Société européenne de radiologie urogénitale (ESUR) ont publié un lexique standardisé conjoint pour les CR de TDM et d'IRM chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire (le lexique SAR/ESUR).

Une étude américaine publiée dans l’American Journal of Roentgenology (AJR) se propose de comparer des CRI structurés simples et des CR synoptiques pour les examens TDM de pré-traitement chez les patientes suspectées d'un cancer de l'ovaire avancé, en termes d'exhaustivité de la documentation de l'implication des sites anatomiques cliniquement pertinents, en portant une attention particulière aux sites non résécables ou difficiles à réséquer.

Une étude compare les résultats entre les CFR traditionnels et les CR synoptiques

« Un compte rendu synoptique sur le cancer de l'ovaire a augmenté l'exhaustivité des CR, facilitant la communication avec les correspondants et ayant le potentiel d'améliorer la prise de décision clinique », remarque la première auteure de l’étude, la Dr Pamela Causa Andrieu, du département de radiologie du Memorial Sloan Kettering Cancer Center à New York (USA).

Ce travail incluait 205 patientes (âge médian : 65 ans) qui avaient fait l’objet d’une TDM abdominopelvienne avec produit de contraste avant le traitement primaire d'un cancer de l'ovaire avancé du 1er juin 2018 au 31 janvier 2022. Un total de 128 CR générés avant le 31 mars 2020 utilisaient un CR structuré simple alors que 77 rapports synoptiques ont été générés après le 1er avril 2020 - liste de 45 sites anatomiques pertinents pour la prise en charge du cancer de l'ovaire, chacun classé en termes d'absence ou de présence de la maladie -. Les CR ont été évalués pour l'exhaustivité de la documentation pour les 45 sites.

Les comptes rendus synoptiques significativement pertinents, surtout pour les zones non résécables

Chez les patientes qui ont subi une chimiothérapie néoadjuvante basée sur les résultats d'une laparoscopie diagnostique ou qui ont subi une chirurgie de réduction primaire avec une résection sous-optimale, le Dr Andrieu et ses collègues ont examiné les dossiers médicaux électroniques pour identifier les zones non résécable ou difficiles à réséquer. Les chirurgiens oncologues gynécologiques ont ensuite été interrogés par voie électronique.

Les résultats de ce travail montrent que, chez les patientes ayant subi une TDM avant le traitement du cancer de l'ovaire, l'implication de zones pathologiques non résécables ou difficiles à réséquer a été mentionnée dans 37 % (11/30) des CR structurés simples, contre 100 % (13/13) dans les CR synoptiques spécifiques à la maladie. De plus, tous les chirurgiens gynécologues oncologues interrogés par les auteurs de cette étude ont rapporté que les CR synoptiques avaient un impact sur la sélection du traitement et bénéficiaient à leur pratique.

Bruno Benque avec AJR


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