NRD: une participation hétérogène des professionnels au processus

L’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN) vient de publier son rapport d’analyse des données relatives aux niveaux de référence diagnostiques (NRD) en radiologie et médecine nucléaire.

La participation des professionnels est globalement en progression sur la période 2011-2012 mais elle est hétérogène, puisque les pratiques de radiologie conventionnelle y sont toujours faiblement représentées, avec moins de 25  %, ainsi que les activités pédiatriques, contre près de 60  % en scanographie et plus de 80  % en médecine nucléaire. L’analyse par l’IRSN des doses délivrées en radiologie et des activités administrées en médecine nucléaire montre une diminution globale des informations récoltées dans les NRD, ce qui amène l’IRSN à formuler des propositions de mise à jour des valeurs de référence pour un grand nombre d’examens.

En complément de l’analyse des données collectées pour les examens figurant actuellement dans la réglementation, l’IRSN recommande de faire évoluer les NRD, d’une part en modifiant la stratégie de recueil et de mise à jour des NRD en pédiatrie. D’autre part, comme cela est recommandé par bon nombre d’acteurs de l’ASN, l’IRSN souhaite que le champ d’application des niveaux de référence s’appliquent à la radiologie interventionnelle et aux technologies induisant des expositions supplémentaires, tel que le PETScan. L’introduction d’un indicateur statistique plus ambitieux que le 75e  centile en radiologie conventionnelle et en scanographie — le 25e  centile, figure également dans les propositions visant à favoriser la mise en place et la pérennisation de la démarche d’optimisation en imagerie.