L'annonce, dans le nouveau plan cancer, de la création du métier de dosimétriste, fait suite à un rapport de la SFPM détaillant les missions et les responsabilités de ces "super-techs" au sein des services de radiothérapie. Cette annonce fait naître des espoirs pour la reconnaissance des manipulateurs spécialisés concernant d'autres disciplines, dans un contexte de probable nécessité, dans un avenir proche, de transferts de compétences ou de glissement de tâches.
Alors que le nouveau plan cancer fait état, au chapitre des métiers de la cancérologie, de la reconnaissance prochaine du métier de dosimétriste, nous souhaitions revenir sur le rapport qu'avait réalisé, en septembre 2013, la Société Française de Radiophysique Médicale (SFPM), en faveur de la création de nouveaux métiers sur le champ de la radiothérapie oncologique.
Le métier de dosimétriste est annoncé
Dans le but de renforcer et garantir la qualité et la sécurité des actes de radiothérapie, Marisol Touraine et Geneviève Fiorasio ont émis l'idée, dans le plan cancer 2014-2019, de reconnaître pleinement le métier de radiophysicien en tant que profession de santé, et d'en créer un nouveau, celui de dosimétriste. Elle préconisent, pour ce dernier, des réaliser un bilan de la démographie actuelle de la profession et de rédiger une fiche métier pour une inscription au répertoire des métiers de la fonction publique hospitalière. Elles souhaitent, dans un deuxième temps, que soient mis en place les référentiels aboutissant à un diplôme qui acterait un parcours professionnel de spécialisation pour les manipulateurs concernés.
Les vœux de la SFPM ont été exaucés
Cette annonce fait écho au rapport, publié par la SFPM en septembre 2013, et qui fait état de la nécessaire formalisation de la formation, du rôle, ainsi que des responsabilités des manipulateurs effectuant les planifications de traitement en radiothérapie. Plus communément appelés "dosimétristes", ces manipulateurs spécialisés prennent une part importante dans le processus des traitements de radiothérapie. Le rapport SFPM énumère leurs missions que sont, entre autres, la réalisation du scanner de simulation, la planification des faisceaux, le calcul des distributions de dose, la préparation du dossier de traitement, ou la gestion du système d'information de radiothérapie (R&V). Il rappelle également les différentes approches pouvant aboutir à d'éventuels transferts de compétences depuis le radiophysicien vers le manipulateur, qui serait appelé désormais technicien de planification de traitement.
Une opportunité pour les "super-techs" dans d'autres spécialités
La SFPM a, semble-t-il, été entendue par le ministère, qui est donc sur le point de créer, pour la radiothérapie oncologique, un nouveau métier de la santé. Certes, il faudra du temps avant que l'annonce se transforme en actes et que le référentiel débouche sur un vrai diplôme, mais le processus est enclenché. Et cela ouvre peut-être enfin la porte à d'autres formalisations de glissements de tâches pour les manipulateurs dans d'autres spécialités. Des expérimentations existent, depuis les recommandations du rapport Berland il y a une dizaine d'années, des DU ont vu le jour ça et là, mais rien n'a encore abouti officiellement. L'annonce de la prise en compte, par le ministère, du métier de dosimétriste pourrait, espérons-le, participer de la reconnaissance des manipulateurs, appelés aussi technologistes dans la francophonie, déjà impliqués dans l'échographie, l'interventionnel, les systèmes d'information ou l'imagerie en coupe notamment. Dans un contexte de pénurie de radiologues et de désertification médicale dans les zones rurales, ces "super-techs" auront certainement un rôle majeur à jouer dans un proche avenir.

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