Actualités du parc IRM français
MERCREDI 12 AVRIL 2023
Soyez le premier à réagirDans notre série sur l’évolution du parc d’IRM sur le territoire français, voici un florilège des installations réalisées depuis la fin d’année 2022. Il y en a pour toutes les régions et pour toutes les indications médicales.
C’est tout d’abord à l’hôpital de Romorantin qu’a été installé, à la fin de l’année 2022, un nouvel appareil IRM, pour remplacer l’ancuenne vieille de sept ans. lA technologie embarquée dans cette machine permet d’automatiser les processus d’acquisition d’images et donc de réduire la durée des examens.
Dans les Bouches-du-Rhône
Dans les Bouches-du-Rhône ensuite, deux nouvelles modalités ont été installées. À La Ciotat, qui a attendu très longtemps cette issue puisque le projet avait été acté en 2012 par Xavier Bertrand, ancien ministre de la Santé et que les travaux avaient été plusieurs fois reportés. Et en ce début d’année, c’est le Centre Hospitalier (CH) de Salon-de-Provence qui a inauguré le second appareil d’IRM. La Direction de l’établissement annonce un coût total des travaux de 500 000 euros et une location-maintenance valorisée à 190 000 euros par an. Ces deux modalités d’IRM sont gérées dans le cadre du groupement d'intérêt économique (GIE) public/privé associant l’Imagerie du Bassin salonais au CH.
À l'AP-HP
En région parisienne, c’est l’Hôpital Paul Brousse AP-HP qui a annoncé l’installation d’une IRM 3 Tesla de dernière génération. Elle a fait l’objet d’un investissement de 4 millions d’euros, travaux compris, et permet de répondre à une demande croissante pour ce type d’examens et de réduire les délais d’accès à la technologie. D’autant que la technologie 3 Tesla permet d’obtenir des images de meilleure qualité et de réduire, là aussi, les temps d’acquisition des images, et donc la durée des examens. Cela permettra de répondre aux besoins du bassin de population et de faciliter l'accès aux patients externes de l’hôpital Bicêtre AP-HP.
Dans le Lyonnais
Dans l’Isère, c’est le centre hospitalier Lucien-Hussel de Vienne qui vient de se doter d’une nouvelle IRM, moins d’un an après avoir installé un scanner spectral. Non loin de là, à Villefranche-sur-Saône, un GIE associant les Hôpitaux du Nord-Ouest de Villefranche et le groupement de radiologie Imagerie Caladoise, a fait l’acquisition d’une nouvelle modalité d’IRM. Le coût total de cet investissement s’élève à 4,3 M€, soit 1,5 M€ pour l’équipement lui-même et apporte une amélioration significative à l’offre de soins en radiologie, pour répondre à une demande régionale en forte croissance.
Dans le Nord de la France
Dans le Pas-de-Calais, le CH de Boulogne-sur-Mer, a acquis une machine de 1,5 tesla, à usage polyvalent, afin de développer son offre de soins et augmenter le nombre de plages d'examens, notamment l'imagerie cardiaque. Il s’agit d’un appareil fonctionnant avec seulement 7 litres d’hélium, contre 1 500 litres environ dans une configuration classique, , plus léger, ce qui réduit les contraintes d’installations et les coûts de fonctionnement. Après ce nouvel investissement de 2 millions d’euros considéré comme éco-responsable, l'établissement compte désormais quatre modalités d'IRM à usage polyvalent, deux de 1,5 tesla et deux de 3 teslas.
Paolo Royan