Un nouveau parc d’échographes pour les explorations et l’interventionnel à l’Hôpital privé d’Antony

Thema Radiologie : L’Hôpital privé d’Antony est un établissement polyvalent qui réalise néanmoins quelques activités spécialisées. Comment l’imagerie médicale est-elle organisée au sein de cet établissement ?

Dr Béatrice Daoud : L’imagerie médicale est indépendante, administrativement, de l’Hôpital privé d’Antony. Nous sommes onze radiologues associés qui assurons les examens radiologiques multimodalités, puisque nous faisons fonctionner deux IRM – bientôt trois -, deux scanners, douze échographes, ainsi que des activités spécialisées comme la radiologie interventionnelle, au sein d’un bloc installé au sein de l’unité d’imagerie comprenant un arceau, un scanner et un échographe, l’imagerie low dose EOS ou l’imagerie mammaire classique, par tomosynthèse ou par IRM mammaire. J’ajoute que nous effectuons en routine des ponctions mammaires sous IRM et sommes pionniers dans la ponction de prostate sous guidage IRM. Notre structure comprend près de 35 manipulateurs d’électroradiologie médicale (MERM) et emploie en tout une centaine de salariés.

T.R. : Les activités de votre unité sont donc à la fois polyvalentes et hyper-spécialisées. Comment avez-vous organisé votre parc d’échographes pour maintenir un niveau de qualité optimal ?

Dr Romain Pommier : Nous avons opté, depuis une dizaine d’années, pour une uniformisation des modalités d’échographie afin que chacun des opérateurs puisse réaliser ses examens dans les différents postes de manière homogène. Et nous avons choisi la plateforme d’échographie EPIQ Elite, qui est parfaitement adaptée à cette philosophie. Notre parc d’échographes, qui en comporte douze, nous permet d’assurer toutes les activités, tant polyvalentes que spécialisées, qui nous sont confiées. Nous participons, également, à la formation des médecins généralistes ou des autres spécialités, ainsi que des MERM, à la pratique de l’échographie, en partenariat avec l’AP-HP, ce qui est révélateur de la reconnaissance de la qualité de nos pratiques.

T.R. : En quoi cette modalité vous permet-elle d’améliorer les workflows de votre unité d’imagerie médicale ?

Dr B.D. : Nous avons différents types d’organisations qui favorisent la fluidité des programmes d’examens. Nous pratiquons par exemple la méthode de double vacation qui fait intervenir un seul radiologue pour deux salles d’échographie polyvalente, ainsi qu’une personne qui aide à installer les patients dans les deux salles. Cela nous permet de limiter les délais d’attente des patients, mais également d’intégrer des examens urgents dans la vacation. Nous avons créé également un protocole nommé « Patient R » - R comme rapide – par lequel les médecins généralistes du territoire peuvent nous envoyer des patients considérés par eux comme urgents à explorer. Nous participons ainsi à la permanence des soins en échographie. Tout cela est possible grâce à l’ergonomie des échographes Epiq Elite, qui disposent, de plus, d’écrans 21 pouces très confortables et peu encombrants car très mobiles.

T.R. : En plus de ces qualités polyvalentes, comment utilisez-vous EPIQ Elite dans vos examens spécialisés ?

Dr R.P. : Dans la prise en charge polyvalente, cette modalité permet des examens avancés de très bonne qualité, comme l’échographie de contraste ou l’élastographie. Au sein de notre bloc interventionnel également, nous disposons d’un échographe à demeure pour les procédures échoguidées, qui est équipé d’une sonde microconvexe de 7MHz très utile pour les biopsies compliquées notamment. Je dois évoquer également l’intervention régulière de l’équipe d’angiologues de l’établissement, qui apprécient au plus haut point l’Epiq Elite pour leurs échodopplers. Enfin, et pour compléter le tableau, je voudrais mettre en valeur la disponibilité de l’équipe d’intervenants Philips avec lesquels nous avons l’habitude de travailler, à raison de plusieurs réunions annuelles, pour améliorer la technologie de cette modalité.

Dr B.D. : Au final, je dirais que cet échographe s’adapte à tous les cas de figure pour une activité comme la nôtre, faite d’explorations classiques, abdomino-pelviennes, thyroïdiennes, ostéoarticulaires, mammaires, pédiatriques, mais également avancées en échographie de contraste, élastographie, mammaire ou de guidage interventionnel. Le tout pour une meilleure prise en charge des patients et une implication dans la permanence des soins au niveau du territoire.