Étude européenne sur la robotique en imagerie cardiovasculaire : premiers résultats en mai prochain
MERCREDI 12 JANVIER 2022
Soyez le premier à réagirLes résultats de l’étude « R-Evolution » sur la pertinence de la robotique en imagerie cardiovasculaire seront rendus publics lors du prochain congrès PCR. En attendant, les investigateurs principaux de cette étude ne tarissent pas d’éloges sur ce système et sur l’amélioration des pratiques qu’il permet de réaliser.
Robocath a annoncé, le 11 janvier 2022, la clôture de son étude clinique « R-Evolution » dont l’objectif était d’évaluer l’efficacité et la sécurité de la plateforme d’assistance robotique R-One.
Cette étude a inclus 62 patients répartis entre le CHU de Rouen, le CHU de Caen (Pr. Durand et Pr. Sabatier), la Clinique Pasteur de Toulouse (Dr. Fajadet), l’hôpital ZNA Middelheim d’Anvers (Belgique), la clinique Maasstad de Rotterdam aux (Pays-Bas) et l’INCCI (Institut National de Chirurgie Cardiaque et Interventionnelle) du Luxembourg. Les résultats complets de l’étude seront publiés en mai 2022, à l’occasion du congrès EuroPCR.
« Je suis impliqué dans le développement de cette plateforme robotique depuis de nombreuses années aux côtés du Pr. Sabatier du CHU de Caen. J’ai eu la chance de participer à l’ensemble des travaux cliniques menés par Robocath depuis 2015, notamment les premières procédures sur l’Homme, commente le Pr. Eric Durand, cardiologue interventionnel au CHU de Rouen et co-investigateur principal de l’étude. La prise en main du robot est intuitive et présente ainsi une courbe d’apprentissage rapide. La plateforme délivre également un niveau de précision supérieur à celui de la main, tout en offrant de nouvelles possibilités de mouvement. »
Le Dr. Jean Fajadet, cardiologue interventionnel à la Clinique Pasteur de Toulouse et co-investigateur principal de l’étude, estime quant à lui que la robotique est « très vraisemblablement l’avenir de la cardiologie interventionnelle ». Il qualifie la manipulation de cette modalité comme intuitive, offrant globalement des conditions de travail bien plus confortables qu’à la main, en protégeant totalement l'opérateur des rayons X.
Paolo Royan