Les cabinets de radiologie souffrent économiquement de la pandémie
MERCREDI 15 AVRIL 2020
Les cabinets de radiologie, comme l’ensemble des cabinets de spécialistes, souffrent de la forte baisse d’activité due à la pandémie de COVID-19. La FNMR et Avenirspé en appellent aux organismes de tutelle.
La pandémie du COVID-19 et les règles de confinement ainsi que l’annulation des examens non urgents qui en résultent ont un impact majeur sur l’activité des cabinets médicaux, notamment de spécialité comme la radiologie.
Dans un communiqué publié le 7 avril 2020, le Dr Patrick Gasser, Président d’Avenirspé, le syndicat des médecins spécialistes, a tenté de sensibiliser le grand public et les autorités en mettent en lumière le risque que nombre d’entre eux soient obligés de fermer leurs portes faute de couvrir leurs frais de fonctionnement. Le 9 avril, il a demandé, dans un autre communiqué, une série de mesures d'urgence pour sauver les cabinets médicaux.
Il annonce notamment que la baisse de l’activité est en moyenne de 80%, un taux qui monte à85 % pour la radiologie ou les anatomopathologistes. Il fustige également la décision du ministre des Solidarités et de la Santé de laisser à la CNAM le soin de la concertation avec les syndicats historiques et poly catégoriels,laissant de côté les syndicats de spécialistes.Il appelle ainsi à uneconcertation plus « large et consensuelle, co-construite dans un esprit de responsabilité économique ».
Dans ce cadre, La Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) a interpellé le Premier Ministre sur les conditions financières désastreuses des cabinets de radiologie. Elle a lancé une enquête nationale sur ce sujet afin de recueillir les statistiques d’activité de ces structures et de les faire remonter vers les tutelles et obtenir des mesures en conséquence.
Paolo Royan