Des journées scientifiques AFPPE sous le signe des extrêmes
VENDREDI 12 FéVRIER 2016
Soyez le premier à réagirLes Journées Scientifiques de l'Association des Personnels Paramédicaux d'Electroradiologie (AFPPE) se tiendront du 31 mars au 2 avril 2016 à Brest. Nous avons rencontré Stéphanie Garec et Véronique Lebarbu, manipulatrices aux Centres Hospitaliers de St-Brieuc et de Quimper et respectivement Présidente et vice-Présidente du bureau régional AFPPE, pour une mise en bouche appétissante de ce qui attend les manipulateurs en Bretagne lors de cet événement de formation continue.
Thema Radiologie: Les Journées scientifiques de l'AFPPE auront lieu chez vous à Brest. Comment votre comité d'organisation est-il articulé ?
Stéphanie Garec: Nous avons constitué une équipe de 14 personnes, 12 manipulateurs et 2 cadres. Nous n'avons disposé que 2 ans peu organiser ces journées, ce qui peut paraître peu, mais notre bureau régional se réunit 4 fois par an environ, ce qui nous a fait gagner un peu de temps. Nous sommes passés à une fois par mois pour le comité d'organisation afin de bien coordonner les différents services que nous proposerons aux congressistes.
T.R.: Le site qui accueille un événement de ce type est souvent très important pour sa réussite. Pouvez-vous nous parler du Quartz, le lieu qui accueillera les journées scientifiques 2016 ?
S.G.: C'est un endroit magnifique, tout proche du centre ville, à 5 minutes à pied de la gare, et qui dispose d'une vue imprenable sur la rade de Brest. Il est agencé de façon idéale pour ce type de manifestation et son équipe est très sympathique et aidante, bref, tout est réuni pour un congrès réussi. De plus, la soirée de gala se tiendra à l'Océanopolis, l'aquarium de la ville de Brest, à quelques encablures du lieu de congrès. Sur le plan des infrastructures, je pense que nous ne serons pas mal.
"Des Journées Scientifiques aux extrêmes de la vie"
T.R.: Ces Journées auront pour thème principal la prise en charge radiologique aux extrêmes de la vie. Pourquoi avoir choisi ce sujet ?
S.G.: Nous avons effectivement opté pour un fil conducteur axé sur la pédiatrie et la gériatrie. La pédiatrie était une spécialité très demandée par les manipulateurs dans les documents d'évaluation des journées scientifiques précédentes. Et, comme nous sommes à Brest, une région extrême, nous avons complété notre thématique principale par le sujet extrême à la pédiatrie, la gériatrie. Nous aurons également une présentation sur l'exploration des sportifs extrêmes, en lien avec l'enrichissement du sang par l'EPO.
T.R.: Qu'est-ce que la gériatrie peut avoir de particulier qui puisse parler aux manipulateurs ?
S.G.: Nous aurons des sujets sur la prise en charge des patients âgés, notamment sur la communication avec les personnes atteintes d'Alzheimer, les bons gestes pour installer les malades chroniques qui sont souvent algiques ou les activités d'électrophysiologie comme l'électro-encéphalogramme sur des patients sujets à des troubles cognitifs. L'électrophysiologie, qui fait partie, il faut le rappeler, des compétences des manipulateurs, a été réintroduite lors des journées scientifiques de 2015 et nous la traiterons encore cette année.
"De l'IRM anténatale à l'Alzheimer en passant par l'interventionnel XXS"
T.R.: Allez-vous organiser des ateliers sur ce thème ?
Véronique Lebarbu: Tout à fait, nous proposerons en particulier des ateliers d'hypnose, une pratique qui se développe pour améliorer le confort des patients, les calmer, les rassurer. Nous organiserons d'autre part des ateliers d'échographie, puisqu'il existe, dans notre région, à Rennes, un Diplôme Universitaire (DU) d'échographie pour les manipulateurs, ainsi que de dosimétriste par exemple.
T.R.: Comment allez-vous aborder la pédiatrie lors de ces Journées Scientifiques ?
V.L.: Nous avons mis sur pied une session consacrée à l'interventionnel XXS, avec la prise en charge invasive des nourrissons, les matériels spécifiques utilisés, la coronarographie pour les tout petits. Nous traiterons d'autre part l'IRM anténatale et espérons également pouvoir présenter un cas de grossesse extra-utérine menée à terme grâce, notamment, aux avancées technologiques de l'imagerie.
Bruno Benque