LA MUTUALISATION DES IMAGES MONTE EN PUISSANCE EN ÎLE-DE-FRANCE
JEUDI 05 NOVEMBRE 2015
La région Île de France mutualise les examens d’imagerie de quelques 40 établissements. Un nouveau projet, nommé S-Prim, touchera, à terme, quelques 80 structures de santé.
Grâce aux projets Région Sans Film (RSF), initié en 2010, et S-PRIM (Services partagés régionaux en imagerie médicale), qui sera lancé au printemps 2016, les établissements de soins franciliens bénéficient de solutions performantes en matière d'archivage et de partage des clichés d'imagerie.
40 établissements franciliens stockent déjà 2M d’examens chaque année
Depuis cinq ans, l'Agence régionale de santé Île-de-France favorise, dans les établissements de santé, l'accès à des systèmes de type PACS pour le stockage, l'archivage et le partage de leurs données d'imagerie médicale. Avec le projet Région Sans Film (RSF), les hôpitaux et cliniques de la région ont eu la possibilité de souscrire à des services mutualisés qui “facilitent le traitement et l'accès aux images, tout en réduisant les actes redondants et les coûts de stockage”, explique Philippe Mati, adjoint au directeur du Pôle systèmes d'information de l'ARS Île-de-France. Cette plateforme est déjà utilisée quotidiennement par 40 établissements franciliens et permet de stocker près de 2 millions d'examens chaque année.
Des nouvelles fonctionnalités pour 2016
Au printemps prochain, le dispositif évoluera vers un nouveau système nommé «S-PRIM». “Le projet RSF a permis à l'ARS d'aborder le virage de la dématérialisation”, explique Philippe Mati. Dès avril 2016, le projet S-PRIM assurera la continuité de service tout en apportant de nouvelles fonctionnalités, notamment en matière d'aide au diagnostic (post-traitement d'image, possibilité d'utiliser la 3D...). “La nouveauté importante concernera le partage d'images et de comptes-rendus entre les professionnels de santé, ce qui facilitera la mise en place de nouveaux modes de coopération et de travail, en s'ouvrant à la médecine de ville et au secteur libéral”, conclut Philippe Mati. Le projet S-PRIM touchera, à terme, plus de 80 établissements.
Bruno Benque