MÉDECINE NUCLÉAIRE EN ÎLE-DE-FRANCE ET OUTRE MER: UNE RADIOPROTECTION EN PROGRÈS
LUNDI 26 OCTOBRE 2015
Les unités de Médecine nucléaire d'Île-de-France et d'outre-mer font globalement preuve d'une bonne prise en compte de la radioprotection patient, selon l'ASN. Les professionels de ces services doivent néanmoins améliorer la gestion des sources scellées et la radioprotection des médecins.
Le 29 septembre 2015, la division de Paris de l’ASN a organisé un séminaire professionnel sur le thème de la radioprotection des patients, des travailleurs et de l’environnement en médecine nucléaire.
Thierry Chrupek, adjoint au chef de la division ASN Paris, et Séverine Gupta, inspecteur référent pour la médecine nucléaire, ont présenté le bilan des différentes inspections réalisées à l’échelle locale entre 2012 et 2014 et les axes d’amélioration identifiés sur la base de ce bilan. Les tendances observées confirment une meilleure prise en compte de la radioprotection des patients de la part des médecins nucléaires et une mise en œuvre plus adéquate des mesures de radioprotection des travailleurs, les PCR étant désormais fortement impliquées au sein des services.
Les principaux axes d’amélioration relevés concernent la gestion des sources radioactives scellées, et, pour le personnel médical en particulier libéral, la réalisation d’analyses des postes de travail, la formation à la radioprotection des praticiens ainsi que la mise en œuvre d’une surveillance médicale renforcée. La décision de l’ASN du 23 octobre 2014 « relative aux règles techniques minimales de conception, d’exploitation et de maintenance auxquelles doivent répondre les installations de médecine nucléaire in vivo » a été également présentée aux professionnels, afin qu’ils soient en mesure des’approprier ces nouvelles règles.
Cette décision de l’ASN constitue en effet une réponse à « l’évolution des technologies, l’utilisation de nouveaux radionucléides ainsi que l’approche graduée d’exigences proportionnées aux risques d’exposition aux rayonnements ionisants encourus »2 pour les professionnels de médecine nucléaire.
Paco Carmine