Vous êtes dans : Accueil > Actualités > SIH et téléradiologie > Quels usages éthiques des données de santé en imagerie médicale  ?

Quels usages éthiques des données de santé en imagerie médicale  ?

LUNDI 28 JUILLET 2014 Soyez le premier à réagirSoyez le premier à réagir

Une fois n'est pas coutume, nous avons choisi, pour ce focus, de donner la parole à Jérôme Béranger, un chercheur sur les questions relatives aux systèmes d'information en santé. Il nous parle d'éthique, sa spécialité, qu'il place en perspective pour nous éclairer sur ce que nous devrons faire, à l'avenir, des données issues de l'imagerie médicale.
Ce focus est le dernier de la saison, il nous fera réfléchir sur ce thème durant le mois d'août, période durant laquelle nous allons baisser le rythme de nos publications.

© Xavier Lucchesi

La médecine traditionnelle d'Hippocrate a vécu, laissant place à une médecine connectée d'« e-ppocr@te ». Désormais, les professionnels de l'imagerie médicale sont engagés par la modernité de leur discipline, dans une redéfinition de leur mission thérapeutique du fait de leur forte implication dans la transmission de l'information médicale à haute valeur ajoutée, que ce soit à travers son diagnostic que sa décision médicale.

Une large remise en cause des relations soignant-soigné

L’émergence de la e-santé, de la télé-radiologie, des Big data et les perspectives prometteuses des technologies liées à l’information médicale posent des problèmes nouveaux aux professionnels de santé, d’ordre judiciaire, économique, médical et de réparation, relatifs à des nouvelles exigences de légitimité du droit à l’information, provoquant une certaine désorganisation et bouleversement dans la relation médecin-patient.
Dès lors, une sensation de flou survient entre le soignant et le soigné, là où auparavant prédominait un semblant d’ordre, de valeurs, de principes et de règles bien établis. Désormais, les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) perturbent sensiblement le microcosme médical, allant jusqu’à remettre en question les paradigmes de la médecine telle que nous la connaissons avec un patient devenant plus acteur de sa santé. À cela s’ajoute une véritable prise de conscience et remise en cause éthique sur la confidentialité, le droit et liberté d’accès, la commercialisation, la sécurité, la responsabilisation et le secret médical qui entourent l’utilisation de ces données médicales personnelles.

Secret médical et transparence: où est l'équilibre ?

Ainsi, la manipulation et l’usage de l’information médicale se trouvent en perpétuel équilibre entre le secret médical et la transparence. Une multitude de questions se posent  : Que vais-je utiliser comme données  ? Des données partielles ou totales  ? Comment vais-je les utiliser  ? A quel endroit  ? Auprès de quels utilisateurs  ? Où sont stockées les données personnelles  ? Sont-elles sécurisées  ? Le patient possède-t-il encore le contrôle de ses données  ? Comment peut-il récupérer et s’opposer au traitement de ses données  ? Plus globalement, comment exploiter l’ensemble hétérogène de ces données médicales accumulées et stockées dans un Système d’information (SI)  ? Quelle sera sa pertinence par rapport à ma situation  ? Cela ne va-t-il pas dénaturer la valeur informative initiale  ? L’intégrité du message final sera-t-elle conservée  ? Cela rentre-t-il dans le cadre d’un meilleur usage du SI, d’une communication médicale optimisée et d’une amélioration de la prise en charge des soins vis-à-vis du patient  ?
Autant d’interrogations qui caractérisent une certaine angoisse et perte de confiance des acteurs de l’imagerie médicale, dans les valeurs mêmes et l’usage de ces données médicales, entrainant ainsi un sentiment global profondément déstabilisant. C’est donc dans ce climat de tension perpétuelle au nom de l’éthique et sous la pression économique que ces NTIC deviennent un outil majeur et incontournable pour l’échange et le partage des informations médicales auprès des acteurs de la santé.

Esquisser un nouveau cadre moral

Dans ces conditions, il semble indispensable d’établir des règles éthiques afin de garantir le bon usage des données médicales des personnes. Pour cela, nous prônons pour une approche éthique basée principalement sur les quatre principes éthiques de Beauchamp et Childress (2001), à savoir les principes de : Bienfaisance [Elle contribue au bien-être d'autrui. Elle doit répondre à deux règles bien précises : l'action entreprise doit être bénéfique et utile, c'est-à-dire avoir un rapport coût-bénéfice positif.], Autonomie [une personne se donne à elle-même sa règle de conduite, puisque les termes grecs autos et nomos signifient respectivement « soi-même » et « la loi, la règle ». Ce principe a pour vocation de faire participer le patient au processus décisionnel], Non-malfaisance [Elle a pour objectif d'éviter le mal à celui dont on a la responsabilité (le patient) et de lui épargner des préjudices ou des souffrances qui n'auraient pas de sens pour lui. Sa finalité implique donc que l'on fasse du bien et que l'on s'abstienne de nuire. Ce principe apparaît dans la maxime hippocratique primum non nocere (D’abord ne pas nuire), dont la conséquence est de faire du bien aux patients et de les écarter du mal et de l’injustice], et Justice [partager entre tous les patients les ressources disponibles (en temps, en argent, et en énergie). Ce principe est étroitement lié aux notions d'égalité et d'équité qui interviennent directement dans le processus d'une décision de justice. Idéalement, toute action devrait tendre vers une égalité parfaite, mais selon les circonstances et la nature des personnes, l'équité s'impose souvent afin d'établir des priorités et une certaine hiérarchie dans les actes à réaliser]. Ces éléments sont conçus à la fois comme des outils dans la résolution des problèmes humains et des balises pour une intégration de la dimension éthique dans les pratiques radiologiques. Il est donc primordial d’esquisser un nouveau cadre moral autour des données médicales, en se concentrant plus sur la valeur intrinsèque de ces dernières et sur la responsabilisation de leurs exploitations. Est-ce-que les établissements et entreprises de santé devront donner un droit d’accès et de rectification aux utilisateurs  ? Faut-il renforcer l’autonomie des personnes dont les données personnelles sont exploitées en imposant un consentement explicite libre et éclairé de ce dernier  ?

La médecine 3.0 devrait intégrer le virtuel et le réel

À notre sens, cette responsabilisation ne peut se concrétiser sans une importante sensibilisation et éducation éthique auprès de tous les acteurs de l’imagerie médicale qui font usage des données médicales à caractère personnel. On parlera ici d’une médecine 3.0 faisant suite à la médecine 2.0 de l’e-santé, à laquelle on ajoute une forte dominance éthique. Cette médecine 3.0 du futur consistera en premier lieu à respecter une déontologie et des valeurs humaines afin que le virtuel s’intègre harmonieusement au réel. Cette médecine doit être indépendante et respectueuse de la relation soignant-soigné afin de devenir le guide de nos préoccupations (Etienne, 2012). C’est pourquoi les systèmes d’échange doivent être capables de gérer et de percevoir des données médicales personnelles qui ont du sens. Cette quête de sens entraîne nécessairement un questionnement sur les valeurs qui orientent nos comportements et nos actions tant individuels que collectifs (Saint-Jean, 2002). En effet, la sécurisation et la confidentialité des données ne concernent plus seulement le domaine de la technique et du droit, mais également celui du comportement. Il importe donc d’informer, de former et de sensibiliser tous les acteurs de la chaîne de production des soins [Patients, directeurs d'établissements, professionnels de santé, responsables de la sécurité des systèmes d'information, hébergeurs, industriels] à des usages et des points de vigilance nouveaux (Lesaulnier, 2013).

Enfin, nous sommes convaincus qu’une hiérarchisation sélective des données médicales, encadrée par une charte éthique adaptée, permettra à moyen terme de mieux appréhender et comprendre l’équilibre instable qu’il existe entre la disponibilité et la protection des données médicales en imagerie médicale. Cette sélection ou «  lean  » [Le mot «  lean  » (de l'anglais lean, «  maigre  », «  sans gras  », «  dégraissé  ») sert à qualifier une théorie de gestion de la production qui se concentre sur la «  gestion sans gaspillage  », ou «  gestion allégée  » ou encore gestion «  au plus] devra être associée à une étude analytique des données issues de la production d’images médicales, afin d’améliorer l’organisation et la stratégie de prise en charge radiologique au sein des structures de santé. On peut alors se demander si cette numérisation de l’information médicale ne risque pas de transformer, dans un proche avenir, le médecin en véritable «  manager de données médicales  »…

 

Jérôme Béranger (PhD)

Chercheur / Consultant sénior en Ethique des SI en santé - Keosys (http://www.keosys.com) - jbe@keosys.com

Chercheur associé - UMR ADÉS 7268 – AMU/ EFS/ CNRS – Espace Ethique Méditerranéen - jeromeberanger@hotmail.com

 

Bibliographie

 

  • BEAUCHAMP Tom. L, CHILDRESS James F, Principles of Biomedical Ethics. 5ème edition, New-York / Oxford, Oxford University Press, 2001, 454 p.
  • ÉTIENNE Loïc, Ethique dans les usages du numérique en santé. Journée organisée par le Conseil National de l’Ordre des Médecins ; 14 novembre 2012.
  • LESAULNIER Frédérique, Internet, santé et données personnelles. Médecine & Droit 2013 (2013) ; 1–2.
  • SAINT-JEAN Armande, Ethique de l’information. Québec, Les presses de l’Université de Montréal, 2002, 22 p.

 

 

 

Jérome Béranger


Un nouveau centre de téléradiologie de garde à Brest
15/03/2024 : En ouvrant son 8ème centre de garde de téléradiologie, IMADIS assure un maillage territorial donnant accès à une imagerie d’urgence de qualité. L’organisation en cente de garde favorise des conditions de travail pour les radiologues.

L'ANAP accompagne la mise en place de la téléradiologie
12/03/2024 : L’Agence Nationale d’Appui à la Performance (ANAP) propose divers services pour accompagner les établissements de Santé dans la mise en place d’une activité de téléradiologie. Architecture informatique, modèle économique, organisation de service ou accompagnement de terrain font partie de cette offre.

Donnez votre avis à propos de la Doctrine du numérique en Santé 2023
04/12/2023 : L’Agence du Numérique en Santé prépare la nouvelle édition de la Doctrine du numérique en Santé. Elle invite les professionnels de Santé et les industriels à donner leur avis sur ce projet.

JFR 2023 : Dedalus, partenaire des radiologues à travers ses outils innovants
27/10/2023 : Le PACS DeepUnity Diagnost a attiré de nouveaux acteurs sur le stand Dedalus aux JFR 2023. Thomas Abrahamian, Directeur de la Business Unit Imagerie France de Dedalus, nous explique, dans un entretien, comment l’ergonomie de ses fonctionnalités intégrées redonne du temps soignant aux professionnels du secteur et pourquoi Dedalus est entré dans une phase de forte croissance opérationnelle dans une approche collaborative.

Le réseau Télé-AVC Grand-Est a dix ans !
25/10/2023 : La prise en charge des AVC aigus dans le Grand-Est peut bénéficier de son réseau régional Télé-AVC, qui fête ses dix ans. Grâce à cette organisation, les patients ont un accès égal à une consultation experte et à un traitement rapide et approprié.

Venez vous approprier le Projet DRIM-M lors des réunions privées Medsquare Experio !
03/10/2023 : Le Ségur du Numérique en Santé vague 2, a généré l’élaboration d’un des projets les plus ambitieux de la Santé digitale, le projet de partage des images médicales national DRIM-M. Medsquare, l’un des éditeurs les plus actifs sur ce projet, vous invite à participer à ses réunions privées afin de vous approprier les usages de sa solution dédiée Experio à l’occasion des Journées Francophones de Radiologie (JFR) 2023.

Une suite logicielle dédiée pour un diagnostic intégré pertinent
21/09/2023 : Aux Hôpitaux St-Joseph Marie Lannelongue une collaboration pleine et entière entre les services d’imagerie et d’anatomopathologie s’est établie afin de mettre en place les conditions d’un diagnostic intégré. Nous avons rencontré le Dr Marc Zins, chef du service d’imagerie de cette institution, qui détaille pour nous les initiatives prises dans ce cadre et les usages de la suite logicielle Philips dédiée.

Save the date : webinaire dédié à la plateforme d’imagerie médicale DRIM-M
19/09/2023 : Des leaders d’opinion de l’imagerie médicale française publique et libérale se joindront à un responsable de la DNS pour animer un webinaire consacré à DRIM-M, le 4 octobre 2023 à 19h. Cette session permettra aux participants d’appréhender les usages de cette plateforme au service des patients.

L'informatique radiologique enseignée en ligne
28/08/2023 : La RSNA et la SIIM organisent une session d’automne de la National Imaging Informatic Course – Radiology (NIIC-RAD). Ce cours unique d’une semaine dispensera une formation en informatique radiologique en ligne de haute qualité.

Medsquare accompagne les acteurs de l’imagerie à aborder le partage des données images en lien avec le Ségur du numérique
03/07/2023 : La vague 2 du Ségur du numérique comporte plusieurs dispositions spécifiques, dans son « couloir imagerie », qui peuvent mettre en difficulté les acteurs de l’imagerie médicale sur le champ du partage des données images. Medsquare, fort de quinze ans d’accompagnement des professionnels du secteur, leur met à disposition une page de son site internet ainsi qu’une adresse mail dédiée.


Bientôt des équipes développement durable dans les centres de radiologie ?
25/04/2024 : Un groupe de radiologues international, dirigé par des auteurs de l'Université de Toronto, a développé une approche permettant aux unités et cabinets de radiologie de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et de devenir plus résilients aux effets du changement climatique. Ils ont présenté leur plan d'action dans la Revue Radiology.

GPT-4 pourrait répondre au défi de la surcharge de travail pour les radiologues
24/04/2024 : Le grand modèle de langage GPT-4 montre, dans une étude publiée dans la Revue Radiology, que ses performances égalent celles des radiologues dans la détection des erreurs dans les comptes rendus de radiologie. Cet outil plus rapide et plus économique que l’humain pourrait répondre au défi de la surcharge de travail pour les radiologues.

L'Académie de Médecine souhaite réformer la recherche médicale en France
24/04/2024 : L’Académie nationale de Médecine vient de publier un nouveau rapport qui synthétise les problèmes récurrents rencontrés par la recherche médicale française. Elle y élabore des recommandations afin de réformer son financement ou mieux structurer les ressources notamment.

La SFNR annonce son soutien au mouvement de grève des établissements privés
23/04/2024 : L’hospitalisation privée, mécontente et inquiète devant la faible revalorisation des tarifs hospitaliers par rapport au public, sera en grève totale du 3 au 5 juin 2024. Les radiologues libéraux attachés à ces établissements se sentant en danger, la FNMR a décidé de soutenir le mouvement.

Nouvelle erreur de latéralité signalée en radiothérapie
23/04/2024 : Le Centre de Cancérologie du Grand Montpellier (CCGM) a alerté l’ASN concernant une erreur de latéralité dans le traitement d’un sein par radiothérapie. C’est le second cas de ce type signalé en deux semaines.

La radiothérapie pré-opératoire pour bien préparer la reconstruction mammaire
22/04/2024 : Le Journal of American Medical Association (JAMA) vient de publier une étude qui évalue de nouveaux protocoles de radiothérapie pour le cancer du sein. Il s’agit de pratiquer une radiothérapie pré-opératoire avant la mammectomie et le reconstruction mammaire.

35ème congrès de la SFRO : les inscriptions sont ouvertes !
22/04/2024 : La SFRO annonce l’ouverture des inscriptions de son 35ème congrès. Cette édition 2024 traitera notamment de cancérologie thoracique, de métastases cérébrales, de ré-irradiations ou de l’implémentation de l’IA dans les pratiques.

Déclaration de consensus pour le dépistage radiologique de l'endométriose
19/04/2024 : Une nouvelle déclaration de consensus d’experts de la Society of Radiologists in Ultrasound (SRU) a été publiée dans la Revue Radiology sur le thème du dépistage de l’endométriose. Différentes procédures sont recommandées, chez les patientes symptomatiques ou celles à haut risque d’endométriose.

Radiothérapie : erreur de latéralité à l'institut de cancérologie de Bourgogne
17/04/2024 : Une erreur de latéralité a entrainé la délivrance d’un traitement de radiothérapie sur le mauvais sein d’une patiente de l’Institut de cancérologie de Bourgogne. L’événement a été classé au niveau 2 de l’échelle ASN-SFRO.

JFR 2024 : les inscriptions sont ouvertes !
17/04/2024 : Les inscriptions aux JFR 2024 sont désormais ouvertes. Ces Journées seront présidées cette année par le Pr Valérie Laurent qui vous les présente dans une vidéo.


Déclaration de consensus pour le dépistage radiologique de l'endométriose
19/04/2024 : Une nouvelle déclaration de consensus d’experts de la Society of Radiologists in Ultrasound (SRU) a été publiée dans la Revue Radiology sur le thème du dépistage de l’endométriose. Différentes procédures sont recommandées, chez les patientes symptomatiques ou celles à haut risque d’endométriose.

GPT-4 pourrait répondre au défi de la surcharge de travail pour les radiologues
24/04/2024 : Le grand modèle de langage GPT-4 montre, dans une étude publiée dans la Revue Radiology, que ses performances égalent celles des radiologues dans la détection des erreurs dans les comptes rendus de radiologie. Cet outil plus rapide et plus économique que l’humain pourrait répondre au défi de la surcharge de travail pour les radiologues.

Nouvelle erreur de latéralité signalée en radiothérapie
23/04/2024 : Le Centre de Cancérologie du Grand Montpellier (CCGM) a alerté l’ASN concernant une erreur de latéralité dans le traitement d’un sein par radiothérapie. C’est le second cas de ce type signalé en deux semaines.

Un suivi systématique à six mois serait préférable pour les lésions mammaires classées BI-RADS 3
20/05/2020 : Les femmes présentant des lésions mammaires classées BI-RADS 3 devraient systématiquement suivies à six mois. C’est ce que suggère une étude publiée dans la Revue Radiology en raison du risque faible mais non négligeable que ces lésions soient malignes.

Radiothérapie : erreur de latéralité à l'institut de cancérologie de Bourgogne
17/04/2024 : Une erreur de latéralité a entrainé la délivrance d’un traitement de radiothérapie sur le mauvais sein d’une patiente de l’Institut de cancérologie de Bourgogne. L’événement a été classé au niveau 2 de l’échelle ASN-SFRO.

La CT-FFR comme outil de sélection des patients éligibles à l'angioplastie coronaire
16/04/2024 : Une nouvelle étude publiée dans la Revue Radiology montre que le coroscanner accompagné de la CT-FFR améliore les parcours de soins des patients cardiaques. Grâce à cet outil, les sténoses ou occlusions dans les coronaires de ces derniers sont moins susceptibles de générer des procédures invasives thérapeutiques.

La radiothérapie pré-opératoire pour bien préparer la reconstruction mammaire
22/04/2024 : Le Journal of American Medical Association (JAMA) vient de publier une étude qui évalue de nouveaux protocoles de radiothérapie pour le cancer du sein. Il s’agit de pratiquer une radiothérapie pré-opératoire avant la mammectomie et le reconstruction mammaire.

Fabrication de radiopharmaceutiques : nouvelles recommandations de bonnes pratiques
29/08/2023 : La préparation des radiopharmaceutiques utilisés dans le cadre des activités de médecine nucléaire se fait souvent à petite échelle au sein des établissements de Santé. L’European Journal of Nuclear Medicine & Molecular Imaging vient de publier un guide qui met à jour les bonnes pratiques dans cette discipline.

Imagerie de la stabilité de la hanche
09/02/2024 : La stabilité de la hanche est déterminée par l’intégrité et le bon positionnement de trois éléments anatomiques majeurs, le labrum, le ligament acétabulaire et le ligament rond. Une étude exhaustive publiée dans la Revue Radiographics nous propose les images radiologiques typiques des dysfonctionnements qui peuvent fragiliser cette stabilité.

35ème congrès de la SFRO : les inscriptions sont ouvertes !
22/04/2024 : La SFRO annonce l’ouverture des inscriptions de son 35ème congrès. Cette édition 2024 traitera notamment de cancérologie thoracique, de métastases cérébrales, de ré-irradiations ou de l’implémentation de l’IA dans les pratiques.