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Le diagnostic du cancer du sein en un jour a fait ses preuves à l'IGR

MARDI 25 OCTOBRE 2016 Soyez le premier à réagirSoyez le premier à réagir

Plus de 14 000 patientes ont pu bénéficier, depuis 2004, d’un diagnostic du cancer du sein en un jour à la faveur d’une organisation mise en place à l’Institut Gustave Roussy. Le Dr Suzette Delaloge, qui pilote ce processus, a présenté en marge des JFR 2016 une étude qui en démontre l’efficience médico-économique.

Institut Gustave Roussy

Le Dr Suzette Delaloge, oncologie et chef du comité de pathologie mammaire au sein de l’Institut Gustave Roussy (IGR) a présenté, en marge des Journées Francophones de Radiologie (JFR) 2016, le processus de diagnostic du cancer du sein en un jour mis en place dans cet établissement.

Un diagnostic rapide par une seule équipe, en un même lieu, en une journée

Créé initialement pour le diagnostic des lésions symptomatiques, le concept de diagnostic du cancer du sein en un jour a été élargi à l'ensemble des lésions suspectes découvertes dans le cadre du dépistage généralisé. Le diagnostic en un jour après un dépistage positif permet une vérification rapide ou, si la lésion est maligne, une prise en charge dans les meilleurs délais. Car le circuit classique, on le sait, prend plusieurs jours, voire semaines, entre la première consultation médicale et la remise des résultats relatifs au parcours de soins dédié. Afin d'améliorer la prise en charge médicale et psychologique de ces femmes, le concept d'un diagnostic rapide en un jour est né dans les années 1990, avec le "One Stop Clinic", qui a pour objectif de poser un diagnostic précis permettant de définir une attitude thérapeutique par une seule équipe, en un même lieu, en une journée. 

Déjà 14 000 patientes prises en charge depuis 2004


C’est ce processus qui a été mis en place en 2004 au sein de l’Institut Gustave Roussy à Villejuif, qui comporte un plateau technique performant et une équipe dédiée composée d'un chirurgien sénologue, d'un oncologue, de radiologues et d'un cytopathologiste spécialisé, mais aussi de soins de support qui jouent un rôle très important dans la prise en charge de ces patientes. Cette organisation a déjà pris en charge, depuis sa création, plus de 14 000 patientes, dont 80% de la région parisienne.
Durant leur passage dans cette structure d’accueil en un jour, les patientes rencontrent l'équipe médicale qui se charge des différents examens nécessaires afin de réaliser un diagnostic le plus rapidement et le plus sûrement possible. Une équipe d’infirmiers est également là pour prendre soin d’elles et les rassurer, le tout piloté par une infirmière coordonnatrice qui joue un rôle essentiel pour assurer l'organisation des examens et l'accompagnement des patientes. 

Une équipe pluridisciplinaire dédiée à ce parcours

Le parcours commence par un examen clinique, une relecture complète des images et des prélèvements radioguidés soit échographie, angiomammographie ou tomosynthèse si nécessaire. "L’examen est réalisé à 4 mains, explique le Dr Delaloge. Le radiologue guide le cytopathologiste, c'est la méthode la plus sûre et la plus performante. La présence d'une équipe d’anatomopathologistes qui interprètent les prélèvements dans la foulée est essentielle pour assurer ce diagnostic rapide." En bout de chaîne, le médecin qui a reçu la patiente à son arrivée lui annonce le diagnostic et, au cas où une intervention chirurgicale est nécessaire, une consultation avec le chirurgien est également fixée avec un rendez-vous opératoire dans le mois qui suit. Le coût moyen de ce parcours diagnostic s’élève à 420€. 

Une étude scientifique pour monter l’efficience de cette structure

Une étude publiée en août 2016 dans l'European Journal of Cancer a permis de confirmer l'efficacité médico-économique du programme de diagnostic en un jour de l’Institut Gustave Roussy. L'analyse a porté sur 10 602 patientes prises en charge de 2004 à 2012. L'étude a confirmé la fréquence des lésions bénignes, qui représentent 56% des diagnostics initiaux. D’autre part, 36% des lésions ont été considérées comme malignes au terme du bilan initial, 5% suspectes ou atypiques et 3% non interprétés. Dans 75% des cas, un diagnostic exact a pu être donné dans la journée, un taux qui atteint 87% en cas de masse dépistée, soit cliniquement, soit à la mammographie. Le Dr Delaloge a annoncé, lors de son allocution en marge des JFR 2016, que la sensibilité du diagnostic en un jour à l’Institut Gustave Roussy est estimée à 98,4% et sa spécificité à 99,8% avec des valeurs prédictives positive de 99,7% et négative de 99,0%. 

Bruno Benque


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