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JP MASSON : LA LOI DE SANTÉ VA À L'ENCONTRE DE NOTRE PROJET PROFESSIONNEL

VENDREDI 23 OCTOBRE 2015 Soyez le premier à réagirSoyez le premier à réagir

À l'occasion des Journées Françaises de Radiologie 2015, nous avons rencontré le Dr Jean-Philippe Masson, le Président de la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR), pour une longue interview. Nous avons évoqué les sujets sensibles impactant la spécialité, les difficultés de l'imagerie en coupe, l'interventionnel, la valoraisation des actes ou les processus qualité notamment.

Jean_Philippe_Masson

Thema Radiologie: La FNMR a commandé une enquête sur l'imagerie en coupe. Quels enseignements peut-on d'ores et déjà en tirer ?
Dr Jean-Philippe Masson: Cette enquête a été réalisée auprès de 400 sites adhérents à la FNMR, pour laquelle nous avons obtenu 200 réponses, ce qui n'est pas mal ! Les réponses proviennent essentiellement de sites libéraux, voire de structures mixtes public/privé. Les résultats ont montré ce que nous savons déjà, à savoir que les radiologues ont un accès limité aux modalités d'imagerie en coupe. Pour rentrer dans le détail, ils n'ont accès au scanner, par exemple, que 4 à 6h par semaine et seulement 4h en moyenne à l'IRM.

T.R.: Pourtant, l’évolution de la démographie médicale, notamment concernant les radiologues, pourrait faire penser qu'il n'y a pas assez de praticiens pour faire fonctionner ces modalités ?
Dr JP. M.: On pourrait le penser effectivement, mais nous assistons actuellement à un transfert de l'imagerie conventionnelle vers l'imagerie en coupe. C'est le cas notamment pour l'ostéo-articulaire, pour laquelle on se détourne le plus souvent de la radiologie conventionnelle au profit de l'IRM. C'est d'ailleurs, paradoxalement, ce qui est reproché aux médecins prescripteurs par les caisses d'assurance maladie qui voudraient revenir en arrière et voir revenir la radiologie conventionnelle sur ce champ. Or, c'est contraire aux recommandations récentes de l'ASN par exemple. Je vous renvoie d'ailleurs à l'interview que nous de Jean-Luc Godet et Bertrand Le Dirach, responsables de la division des rayonnements ionisants et de la santé à l'ASN, qui disent en substance que les efforts de limitation des irradiations patients doivent être poursuivis, notamment par le développement de l'IRM.

"18% des sites scanner et 5% des sites IRM sont en déficit"

T.R.: Votre enquête donne-t-elle des résultats médico-économiques sur l'imagerie en coupe ?
Dr JP. M.: Elle donne des résultats inquiétants, en fait. Nous apprenons que 5% des sites IRM sont en déficit, un chiffre qui passe à 18% pour le scanner. Ce phénomène est du à la dégressivité du forfait technique, celui-ci ne suffisant plus pour financer les charges de fonctionnement des appareillages. Cela est amplifié par la règle du double forfait technique (FT), ce qui touche en premier lieu les centres qui font de la cancérologie ou des urgences. Ces sites effectuent 33% environ de leur activité selon le double FT. Je vous rappelle tout de même que le second FT est valorisé depuis 2014 à 15% ! Du coup, certains centres se posent la question s'il doivent continuer à faire de la cancéro.

T.R.: L'imagerie interventionnelle est en pleine croissance. Le secteur privé est-il impacté par cette discipline ?
Dr JP. M.: Il faut distinguer trois niveaux d'imagerie interventionnelle, le troisième niveau, qui concerne les actes lourds, étant réservé aux CHU et à quelques gros établissements privés. Pour le premier niveau, qui recouvre les infiltrations articulaires ou les cytoponctions thyroïdiennes par exemple, cette activité peut être réalisée dans un cabinet de ville. Les actes de deuxième niveau de type drainage sous scanner sont tout à fait adaptés aux cliniques. Un groupe de travail mixte de radiologues s'est d'ailleurs constitué sur ce sujet, en coopération avec les hospitaliers représentés par le Pr Jean-Michel Bartoli, pour travailler avec la DGOS afin d'élaborer des recommandations quant à d'éventuelles autorisations d'imagerie interventionnelle de différents niveaux.

"L'administration française n'arrive pas à créer de passerelles entre les spécialités"

T.R.: Au sujet de l'interventionnel toujours, on sait que la plupart des actes ne sont pas valorisés. Quelle est l'action de la FNMR sur ce point ?
Dr JP. M.: Nous avons tout d'abord édité un document à visée médico-économique, montrant que pour un GHS donné cette discipline est une source significative d'économie pour les caisses, le coût étant souvent divisé par dix ! D'autre part, lors de nos fréquentes réunions avec l'assurance maladie, nous faisons valoir que, même si la valorisation souhaitée de l'interventionnel augmente l'enveloppe globale dédiée à l'imagerie, elle réduit considérablement les dépenses de la chirurgie classique. Cet argument est entendu par les tutelles, mais il y a une réelle inertie à faire modifier le catalogue CCAM par exemple.

T.R.: Ne faut-il pas y voir une action du lobby des chirurgiens, qui y voient une baisse de leur activité ?
Dr JP. M.: Je ne pense pas, car le processus est déjà enclenché. D'autre part, certains chirurgiens se sont emparés de l'activité d'imagerie interventionnelle, notamment sur le champ vasculaire. Le problème vient essentiellement de l'administration française, qui ne sait pas faire avec réactivité le transfert d'activités d'une spécialité à l'autre, n'arrive pas à créer ces passerelles qui fluidifieraient le système.

T.R.: Passons maintenant au financement du DPC, qui fait l'objet d'une disposition réglementaire récente. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Dr JP. M.: Le DPC est régi par la loi Bachelot, qui contraint tout praticien à satisfaire à un DPC par an, sauf que certains médecins en faisaient plusieurs par an, sur la base d'une rémunération de 3 800 € par an maximum. Du coup, les caisses de l'OGDPC se sont retrouvées vides en septembre dernier. J'ajoute qu'elles étaient en excédent l'an dernier, mais on ne sait pas ce que ce pécule est devenu... Bref, les nouveaux inscrits au DPC ne seront désormais plus indemnisés, l'OGDPC étant en cessation de paiement. C'est différent pour les manipulateurs qui ne dépendent pas de la même caisse. La loi de santé en préparation stipule, pour finir, que les praticiens ne seront indemnisés que pour un DPC par an.

"La loi de Santé va à l'encontre de la philosophie de notre projet professionnel"

T.R.: Vous citez la Loi de santé. Vous n'avez pas été tendre avec elle cette année ?
Dr JP. M.: Ce qui inquiète les radiologues libéraux dans la Loi de santé, c'est la disposition concernant les GHT centrés sur le public et qui exclut le privé, avec l'aval de la Fédération Hospitalière de France (FHF). Cette partie réglementaire est totalement à l'opposé de la philosophie des radiologues de tous statuts, puisqu'ils réfléchissent depuis une dizaine d'années à une mutualisation de matériels à travers du projet professionnel commun dont on a déjà parlé ensemble dans vos colonnes d'ailleurs. Et il se trouve que les rapprochements public/privé, GCS ou GIE principalement, marchent bien, à travers des projets d'imagerie en coupe. Nous souhaitons aller plus loin, en réalisant des rapprochements globaux, par exemple un cabinet d'une petite ville qui s'installe dans le Centre hospitalier qui n'a plus de radiologue. La Loi de santé, qui ne conçoit que des fusions entièrement publiques, interdira désormais ce type de mutualisation.

T.R.: Parlons un peu de Labelix, votre dispositif d''évaluation de la qualité en imagerie. Comment se développe-t-il ?
Dr JP. M.: Labelix continue son bonhomme de chemin. Des sociétés d'accompagnement nous ont rejoints, pour aider les cabinets à se mettre en conformité avec le référentiel que nous avons élaborer, de même que des sociétés d'audits, qui leur fait passer des examens à blanc avant que le comité technique de Labelix ne leur fournisse le label. Nous avons d'ailleurs créé un club utilisateurs qui connaît un vif succès. Tout le monde comprend en fait que, comme pour les biologistes, les radiologues devront satisfaire à une certification en bonne et due forme à court terme et qu'il faut anticiper cette nouvelle donnée.

"Labelix concerne aujourd'hui plus de 150 établissements"

T.R.: Combien y a-t-il d'établissements impliqués dans Labelix ?
Dr JP. M.: Il y en a aujourd'hui 150, dont certains établissements publics concernés par des GCS ou GIE. Il se trouve que certaines ARS demandent, lors d'un renouvellement d'autorisation de modalité d'imagerie en coupe, les résultats d'une démarche qualité. Or, Labelix est la seule démarche qualité qui existe dans la profession c'est Labelix, dont le référentiel comporte 8 chapitres, balayant toutes les disciplines de l'imagerie.

T.R.: Nous allons conclure par Octobre rose, puisque nous sommes en plein dedans. Les radiologues libéraux sont impliqués à 80% dans le processus dites-vous ?
Dr JP. M.: Effectivement, les radiologues libéraux sont à l'origine du dépistage organisé du cancer du sein. Ils ont repris une idée venue des pays scandinaves et de l'Allemagne pour l'adapter à la France. Il y a bien certains détracteurs, qui décrètent qu'il y a plus de cancers radio-induits par le dépistage que de cancers identifiés grâce au dépistage, ce qui est totalement adhérent. Quant aux éventuels faux-positifs, il faut bien les mettre en confrontation au taux bénéfice/risque. Et là, il n'y a pas de discussion possible, le dépistage est encore le meilleur outil contre le cancer du sein. Sur le plan médico-économique également, nous l'avons vu ce matin lors d'une conférence de Nicolas Bouzou (16 octobre 2015 aux JFR), l'avenir c'est la prévention. Elle coûte moins cher que le curatif et doit être renforcée.

Propos recuillis par Bruno Benque


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