La clinique de Vendôme est sur le point de perdre son scanner
MERCREDI 13 AOûT 2014
Le centre hospitalier de Vendôme et la clinique Saint-Cœur se disputent actuellement l'autorisation de scanner qui est installée au sein de cette dernière et est en train de migrer vers la structure publique. Les praticiens et les élus montent au créneau pour que le bassin de population bénéficie des deux autorisations déjà attribuées par l'ARS.
L'installation d'un nouveau scanner au centre hospitalier de Vendôme (41) fait polémique au sein de la communauté médicale de la région. Elle répond en effet à un transfert d'autorisation auparavant attribuée à la Clinique Saint-Cœur, située dans la même localité, et qui va donc perdre cette modalité.
Cette décision n'est pas du goût d'un collectif de 24 praticiens de la clinique et d'élus locaux qui demandent dans une lettre adressée aux radiologues titulaires de l'installation de garder un appareil sur chaque site. Ils argumentent sur la perte de la continuité de la prise en charge au sein de la clinique, ainsi que sur la fragilisation globale de la structure privée, qui assure d'autre part des missions de service public pour la maternité et les urgences. Ils ajoutent que l'ARS a délivré deux autorisations de scanner pour ce bassin de population, ce qui devrait être en faveur de la sauvegarde de la modalité installée dans la clinique.
Les radiologues du cabinet de radiologie de cet établissement se défendent, quant à eux, en précisant qu'ils sont titulaires d'une seule autorisation, qui migrera donc de la clinique vers l'hôpital. Il émettent des doutes, de plus, quant à la viabilité économique de la présence de ces deux modalités au sein de ces deux structures, le nombre de demandes d'examens paraissant trop faible à l'heure actuelle. Alors que Vitalia, propriétaire de la clinique, a proposé une aide financière pour sauvegarder cet outil de travail, une réunion de concertation est demandée par tous les acteurs de ce dossier, sous l'arbitrage de l'ARS.
Théma Radiologie