Le TEP pour comprendre le cerveau des rêveurs
JEUDI 20 MARS 2014
Etudier l’activité cérébrale des rêveurs afin de comprendre ce qui les différencient, tel est l'objectif d'une étude, publiée dans la revue Neuropsychopharmacology, où Perrine Ruby et son équipe du centre de recherche en neurosciences de Lyon montrent, grâce au TEP, que la jonction temporo-pariétale, un carrefour du traitement de l’information dans le cerveau, est plus active chez les grands rêveurs.
En janvier 2013, l’équipe de Perrine Ruby, chargée de recherche à l’INSERM au centre de recherche en neurosciences de Lyon, ont réalisé deux constats : les “grands rêveurs” comptabilisent 2 fois plus de phases de réveil pendant le sommeil que les “petits rêveurs”. Par ailleurs, leur cerveau est plus réactif aux stimuli de l’environnement, et ils sont susceptibles de se réveiller plus souvent au cours de la nuit et de mémoriser plus facilement leurs rêves.
Dans cette nouvelle étude, l’équipe de recherche a cherché quelles régions du cerveau différencient les grands des petits rêveurs en mesurant l’activité cérébrale spontanée en TEP à l’éveil et pendant le sommeil chez 41 rêveurs volontaires. On constate que les grands rêveurs présentent une activité cérébrale spontanée plus forte pendant leur sommeil au niveau de la jonction temporo-pariétale (JTP), une zone cérébrale impliquée dans l’attention vers les stimuli extérieurs.
Retrouvez l'interview de Perrine Ruby en vidéo sur ce lien.
Thema Radiologie