La radiologie française accueille avec satisfaction la prochaine expérimentation sur le dépistage du cancer du poumon
LUNDI 07 FéVRIER 2022
La communauté radiologique française accueille avec satisfaction l’annonce d’une prochaine expérimentation du dépistage du cancer du poumon par scanner low dose. La FNMR, la SFR et la SIT l’ont fait savoir récemment dans deux communiqués.

L’annonce faite par la Haute Autorité de Santé (HAS) le 1er février 2022 au sujet d’une possible procédure de dépistage du cancer du poumon par scanner low-dose a été bien accueillie, c’est le moins que l’on puisse dire, par la communauté radiologique française.
C’est ainsi que la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) a réagi, par un communiqué du 3 février 2022, dans lequel elle rappelle sa position en première ligne des promoteurs de ce type de dépistage précoce, gage de réduction significative de la mortalité. Elle annonce ainsi avoir pris connaissance de l'avis de la HAS prônant une expérimentation de ce dépistage et s'en félicite, demandant en outre aux pouvoirs publics d'accélérer sa mise en œuvre.
La Société Française de Radiologie (SFR) et la Société d’Imagerie Thoracique (SIT), quant à elles, se montrent également tout particulièrement mobilisées sur la question de dépistage du cancer du poumon par scanner low dose. Elles affirment avoir anticipé cette annonce et avoir développé, dès 2019, un module de formation des radiologues au dépistage, conforme au programme de certification Européen, reposant sur des e-learnings et des ateliers pratiques.
Elles annoncent enfin que l’étude, CASCADE, co-financée par le Ministère de la Santé et des Solidarités et par l’Institut national du cancer va débuter en Mars 2022 dans ce cadre. Elle permettra notamment d’évaluer l’apport de l’intelligence artificielle (IA) pour la lecture des scanners, dans une population féminine à risque de cancer du poumon, mais également de dépister dans un même temps les coronaropathies et l’ostéoporose.
Bruno Benque