De nouvelles données expérimentales pour optimiser la radioprotection des enfants
JEUDI 16 DéCEMBRE 2021
Un travail de recherche mené à l’IRSN montre que l’irradiation de la zone de l’hippocampe peut avoir des répercussions sur la mémoire spatiale d’une souris. Les nouvelles données expérimentales recueillies serviront à mieux dimensionner la radioprotection de l’enfant.

Le magazine de l’Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN), Repère, publie ce mois-ci un article sur les effets de l’irradiation postnatale précise du Gyrus denté.
Cette zone cérébrale proche de l’hippocampe est impliquée dans la mémoire spatiale, chez l’homme comme chez la souris. Un travail de recherche de Céline Serrano, doctorante en physiologie et physiopathologie, au cours de sa thèse co-encadrée par l’IRSN et l’Institut des neurosciences de Paris-Saclay (Essonne), montre que la mémoire spatiale du rongeur peut être altérée par les rayons X appliqués avec précision.
Car l’altération cérébrale n’est pas observée lorsque le cerveau est exposé dans son intégralité. Ce travail fournit de nouvelles données expérimentales qui alimenteront les recherches sur les répercussions cognitives de l’exposition cérébrale juvénile aux rayons X et permettra, à terme, de mieux dimensionner le système de radioprotection de l’enfant.
Paolo Royan